L’échange d’amabilités entre Cécile Duflot et un journaliste agite Twitter et ses alentours depuis mercredi. "Regard bovin" et "tête à claques" pour l’un, "connard" pour l’autre, les mots sont fleuris. Jeudi, Bruno Testa, journaliste à l'Union de Reims, raconte à Slate.fr sa version des faits. L'occasion pour le Lab revient sur cette drôle de guerre.
"Je suis un homme, j’écris avec mon sexe"
Sur slate.fr
Cécile Duflot doit peut-être regretter son déplacement dans la Marne en début de semaine. La patronne des écolos y a été la cible d'un journaliste particulièrement accrocheur : Bruno Testa. Entre articles de presse et tweets assassins, les mots ont été durs, les échanges violents (voir plus bas), et ils ont fait le bonheur de la Toile.
Jeudi, le journaliste, accusé, notamment, de sexisme, a répondu aux questions de Slate.fr . Il est "un homme" et, donc, il "écrit avec son sexe". Visiblement, l'homme aime la provocation...
Retour sur l'affaire :
- Mercredi 1er février, Bruno Testa publie dans l'Union de Reims titré : Cécile Duflot à côté de la plaque dans la Marne. Le journaliste y parle de son "regard bovin" et de comment elle joue avec "ses téléphones comme d'autres jouent avec leur sex toy dans leur bain".
- L'article serait probablement resté dans la région de Reims si Cécile Duflot n'avait pas tweeté un lien vers ce texte . Au passage, elle y traite le journaliste de "connard". Ambiance.
- Ce tweet déclenche de nombreuses réactions, l’article se répand, et termine dans les revues de presse des matinales de radio .
- Jeudi 2 révrier, nouvel article de Bruno Testa dans son journal. Cette fois, Cécile Duflot devient une "tête à claques ".
- Pour clore le sujet, Cécile Duflot reconnait avoir fait trop de publicité à cet article.
A lire :
- la réaction de Bruno Testa sur Slate.fr.
- un récapitulatif complet des échanges sur le site de France Télévisions .