"On comprend mieux après vous avoir entendue pourquoi le Consistoire central qui organise le premier congrès des communautés juives de France aujourd'hui à Paris ne vous a pas invitée", lance Jean-Pierre Elkabbach à Cécile Duflot, lors du Grand rendez-vous Europe1.
Alors que, pointe Jean-Pierre Elkabbach, sont invités à ce congrès : Claude Guéant, ministre de l'intérieur, Jean-François Copé, patron de l'UMP, Manuel Valls, porte-parole du candidat PS à la présidentielle, et Jean-Thomas Nordmann, représentant le candidat duMoDem, François Bayrou.
Hormis les Verts, le Front de gauche et le Front national ne sont pas conviés au congrès.
"Le coeur du débat, c'est la souffrance animale"
Sur europe1.fr
On comprend mieux après vous avoir entendue pourquoi le Consistoire central qui organise le premier congrès des communautés juives de France aujourd'hui à Paris ne vous a pas invitée
lance Jean-Pierre Elkabbach à Cécile Duflot, lors du Grand rendez-vous Europe1, après que la secrétaire nationale d'Europe écologie-Les Verts ait répondu à une question sur la laïcité et la polémique de l'abattage rituel. "Peut-être qu'ils n'ont pas envie d'entendre ce que vous venez de dire", estime le journaliste. "Posez-leur la question", rétorque Cécile Duflot.
"On sait très bien pourquoi ce débat [sur l'abattage rituel] a été lancé. Pour polémiquer sur un sujet périphérique" avait ainsi déclaré auparavant la patronne des Verts, précisant :
Le coeur du débat n'est pas l'abattage rituel mais la souffrance animale. C'est facile de parler du sujet sans parler de l'ensemble des questions. [L'abattage] en fait partie donc j'assume, mais il faut diminuer la souffrance animale que ce soit au moment de l'élevage, au moment du transport, ou au moment de l'abattage.
Elle rappelle que "les écologistes sont extrêmement sensibles à la souffrance animale en générale" et que parmi les propositions d'Eva Joly figure une réforme du code civil "pour que l'animal n'ait plus le statut de bien meuble (...) que l'on ne considère pas l'animal comme une armoire comme c'est le cas actuellement".