Condamné pour "violences avec préméditation" sur la personne de Jean-Pierre Raffarin, "l’entarteur" de Jean-Pierre Raffarin s’est vu infligé 400 € d’amende. Lui revendiquait "un acte humoristique", destiné à "désacraliser" l’ancien Premier ministre.
Il encourait jusqu'à dix ans de prison
Les faits remontent au mois de février 2012. L’ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, dédicace, dans une librairie de Lyon, son dernier ouvrage, Je marcherai toujours à l'affectif.
C’est là que le cueille Romain, un jeune homme de 24 ans, qui lui lance une assiette de crème chantilly au visage. Un peu plus de trois mois plus tard, ce dernier vient d’être condamné à 400€ d’amende pour "violences avec préméditation", rapporte le quotidien Centre presse.
"Etre poursuivi pour violence avec arme, pour un acte justement revendiqué comme non violent, c’est disproportionné", regrettait son avocat, cité par rue89lyon.fr, lors du procès du jeune homme, vendredi 27 avril.
Romain, "qui se revendique du collectif Al Quaïtarte", expliquait encore à Rue89Lyon.fr :
Je voudrais que mon geste soit requalifié en acte humoristique. L’idée c’est de désacraliser ces personnages. Raffarin essaie de donner à la droite une face sympathique, à travers lui c’est Sarkozy aussi que l’on touchait.