DEUX MINUTES QUARANTE - Franz-Olivier Giesbert, le patron du "Point", jouait le rôle d'éditorialiste, lors de la fin de la soirée électorale sur France 2. Verdict : il n'a pas aimé, mais alors là pas du tout, l'attitude du PS en campagne.
"le Parti socialiste n'a même pas eu la classe de retirer son candidat face à Bayrou"
Avant de clore, avec quelques minutes d'avance, sa soirée électorale, ce dimanche 10 juin, France 2 donnait la parole à quelques éditorialistes pour commenter les résultats du premier tour des législatives.
Parmi eux, un certain Franz Olivier Giesbert, déjà remarqué pour ses prises de positions tranchées en pareilles circonstances (on vous l'a raconté, LeMonde.fr également).
Et le patron du Point ... réitéra, donc. Coupable du soir : le Parti socialiste, qu'il accuse tour à tour "d'arrogance", d'avoir mené une "campagne de bisounours".
Voilà quelques-unes des "perles" de ces 2'40" de FOG :
"Il y a un petit problème avec le Parti socialiste, je trouve : cette espèce d'arrogance incroyable.
On a eu une campagne de bisounours, c'était lamentable, cette campagne.
Il n'y a pas eu d'échange, il n'y a pas eu de débat, il n'y a rien eu.
Heureusement que vous n'avez pas organisé de débat, personne n'aurait pu parler de quoi que ce soit."
Et d'illustrer l'une de ces manifestations "d'arrogance" :
"La chose qui me frappe vraiment c'est : la personne qui a fait une campagne assez digne, qui est François Bayrou ... : le Parti socialiste n'a même pas eu la classe de retirer son candidat.
C'est intéressant : c'est un manque de classe absolu. [...]
C'est un truc absolument incroyable, c'est un signe d'arrogance."
Et FOG de raconter :
"Je sais qu'il y a eu là-dessus un débat entre François Hollande et Martine Aubry, que c'est Martine Aubry qui a gagné.
Mais je veux dire ... ça va rester comme une tâche pour le Parti socialiste.
Il y a l'idée de finir [Bayrou], ça préjuge mal de la suite pour le Parti socialiste, c'est-à-dire un parti qui veut tout !"