Et la petite-fille Le Pen faillit rouler pour Sarkozy

Publié à 17h09, le 04 juin 2012 , Modifié à 17h09, le 04 juin 2012

Et la petite-fille Le Pen faillit rouler pour Sarkozy
Marion Maréchal Le Pen et Jean-Marie Le Pen en mai 2011 (Maxppp)

Dans une interview diffusée sur Radio Courtoisie le 1er juin, la petite-fille Le Pen raconte ses débuts en politique. Avant de prendre sa carte au FN à 18 ans, la jeune femme s’est "intéressée à d’autres partis", notamment à l’UMP: "C’est vrai que le personnage Sarkozy m’a intriguée au départ."

Depuis, la candidate de 22 ans dans la 3e circonscription du Vaucluse s’est ravisée. Et reprend à l’envi les éléments de langage du Front national.

  1. "Le personnage Sarkozy m'a intriguée au départ"

    Sur Radio Courtoisie

    A 22 ans, Marion Maréchal-Le Pen veut briguer la 3e circonscription du Vaucluse, mais n’a pas toujours milité pour le parti de son grand-père. Sur Radio Courtoisie, vendredi 1er juin, elle raconte s’être intéressée à d’autres mouvances avant de s’encarter au FN à 18 ans. L'émission est disponible sur le site du Front national:

    [Je me suis intéressée] à l’UMP notamment. C’est vrai que le personnage Sarkozy m’a intriguée au départ, de par son discours. J’y suis allée par curiosité mais bon je suis très vite revenue sur terre.

    Depuis, l’étudiante en master de Droit public est revenue vers le parti de son grand-père, de son propre chef. La preuve:

    J’ai un cousin qui ne fait pas de politique, ne milite pas. J’ai un frère plus âgé qui ne fait pas de politique, qui ne milite pas… C’est réellement une démarche personnelle.

    La candidate a en tout cas intégré l’argumentaire FN. Elle assure connaitre un grand succès auprès des militants dans sa circonscription, et même de certains cadres UMP. Sans toutefois donner de nom, une pratique déjà utilisée au sein du parti :

    J’ai été contactée par des militants UMP, et même des cadres UMP … Je ne peux pas dire leurs noms vous vous doutez bien. Ils nous prêtent main forte sur le terrain, anonymement.

    La plupart des cadres de province UMP ne sont pas sur la ligne parisienne. Ce sont des gens très proches de nous qui, certainement, nous rejoindrons à terme.

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