François Bayrou satisfait du rapport Gallois, qui reprend son programme présidentiel

Publié à 09h15, le 06 novembre 2012 , Modifié à 09h15, le 06 novembre 2012

François Bayrou satisfait du rapport Gallois, qui reprend son programme présidentiel
François Bayrou le 10 mai 2012 à Paris. (Reuters)

PIONNIER – François Bayrou approuve le rapport Gallois. Le président du MoDem a expliqué, mardi 6 novembre sur Radio Classique et Public Sénat, que le rapport sur la compétitivité présenté lundi au gouvernement reprenait les principales lignes de son programme présidentiel.

 

  1. "Ça ressemble beaucoup aux propositions qui étaient celles que j’ai proposé aux Français"

    Satisfecit à droite et au centre. Après la sortie du rapport Gallois sur la compétitivité, François Bayrou s’est montré satisfait des propositions du rapport rendu lundi au gouvernement. 

    Normal, puisque, selon lui, il reprend ce qu’il ne cesse de clamer depuis son entrée en campagne pour la présidentielle de 2012. "J’ai fait de cette question l’essentiel de ma campagne présidentielle", déclare-t-il à Radio Classique et Public Sénat, ce mardi matin. 

    Et le chantre du "produire en France" d’ajouter :

    On est au cœur du cœur de notre pays et du mal français. On s’endette pour continuer à financer ce qu’on ne peut plus financer par les voies normales et saines de la production.

    Les chiffres qui sont au début du rapport Gallois, qui étaient aussi au début de mon livre qui s’appelait Etat d’urgence, décrivent la descente aux enfers de l’économie et de l’appareil de production français.

    Pour que le message soit clair, François Bayrou embraye à nouveau :

    C’est vrai que ça ressemble beaucoup aux propositions qui étaient celles que j’ai proposé aux Français dans la campagne électorale.

    S’il ne regrette pas d’avoir voté François Hollande au second tour du scrutin élyséen, le centriste isolé dramatise, comme il l’a fait dimanche et comme Alain Vidalies l’a rappelé lundi, la situation.

    Surtout, la séquence qui s’ouvre est cruciale pour l’avenir du quinquennat de François Hollande et pour la France :

    C’est le tournant. 

    C’est la séquence de deux semaines pendant lesquelles le quinquennat de Hollande va prendre son sens. (…)

    C’est le moment clé dans la période de cinq ans qui s’ouvre. A Hollande de prendre ses responsabilités.

     

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