FEU VERT - Mediapart, citant ce jeudi 8 novembre une "confirmation officieuse" de l'Elysée, le président de la République a "validé" la remise à la justice espagnole de la militante basque Aurore Martin, arrêtée le 1er novembre à Mauléon (Pyrénées-Atlantiques), en vertu d'un mandat d'arrêt européen.
Dans un article intitulé "Hollande a donné son feu vert à l'extradition d'Aurore Martin" (lien payant), le site d'investigation écrit :
"Des consultations au plus haut niveau" impliquant les ministres concernés et le président ont été conduites avant d’ordonner le transfèrement de la jeune femme.
Version fermement démentie par la Chancellerie. La remise d'Aurore Martin à l'Espagne s'est effectuée "sur la base d'un mandat d'arrêt européen", procédure "de juge à juge" qui "ne constitue pas une extradition" et "exclut toute intervention du pouvoir exécutif, c'est-à-dire du président et du gouvernement", a déclaré le ministère de la Justice dans un communiqué.
Interrogée par Le Lab sur le dossier Aurore Martin lors du compte rendu du conseil des ministres, mercredi 7 novembre, Christiane Taubira, la garde des Sceaux avait botté en touche en répondant qu'elle serait amenée à s'exprimer sur la question "dans l'après-midi". Ce ne fut pas le cas.
Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls assurait dans Sud Ouest Dimanche qu'il n'avait pris "aucune décision". "Je n'ai pas eu à intervenir" répétait-il lundi matin sur Europe 1.
[BONUS ARCHIVES] Le 29 juillet 2011, en visite aux masters de pelote des fêtes de Bayonne, interrogée par la journaliste de France Bleu Pays Basque Nathalie Bagdassarian, le futur président de la République demande un "principe de clémence" pour la militante basque.
Un son de François Hollande à écouter ci-dessous :