"Préoccupé". C'est le sentiment de François Hollande à propos de "Libé", le quotidien Libération qui traverse actuellement une des plus grandes crises de son histoire.
Le Monde assure que le chef de l'Etat a confié son inquiétude à des journalistes politiques de Libération. Selon Le Monde, le chef de l'Etat a même une petite idée de la meilleure manière qu'aura le quotidien de la rue Béranger de se relever de cette crise :
Il a laissé entendre qu'un investisseur pourrait examiner le dossier, mais seulement dans le cas d'un dépôt de bilan -qui permet d'éviter une reprise des dettes et le financement d'une clause de cession.
Il n'y a pas qu'à l'Elysée qu'on suit de près la crise à "Libé". Au gouvernement également. Ainsi, une source ministérielle (Le Monde ne précise pas quel ministère) assure dans la même enquête qu'une faillite de Libération serait un "problème politique" :
Nous sommes très inquiets. Un dépôt de bilan du quotidien de Sartre et July sous un président de gauche, c'est un problème politique.
Le directeur du journal Libération, Nicolas Demorand, a démissionné ce 13 février de ses fonctions.