Le député UMP Guillaume Larrivé demande au gouvernement de clarifier le statut de la Première dame

Publié à 19h37, le 03 mai 2013 , Modifié à 19h48, le 03 mai 2013

Le député UMP Guillaume Larrivé demande au gouvernement de clarifier le statut de la Première dame
Guillaume Larrivé. (Maxppp)

Guillaume Larrivé demande au gouvernement une clarification. Après les réponses apportées par Matignon à ses questions écrites sur le coût engendré pour les finances publiques par les services affectés à la Première dame, le député UMP appelle le gouvernement à établir "un statut normatif" de celle qui partage la vie du chef de l’Etat.

Pour ce proche de Brice Hortefeux, les réponses du Premier ministre sont "très intéressantes". Et Guillaume Larrivé explique au Lab qu’il a calculé, par volonté de transparence, ce que va coûter Valérie Trierweiler à l’Etat pour le quinquennat :

La compagne de François Hollande va coûter plus d’un million d’euros au contribuable pendant tout le quinquennat.

Cet ancien conseiller élyséen de Nicolas Sarkozy s’étonne en revanche de la comparaison apportée par les services de Jean-Marc Ayrault avec les coûts engendrés par les personnes affectées à Carla Bruni-Sarkozy lorsque son mari était chef de l’Etat. 

Et insiste sur le fait que Valérie Trierweiler et François Hollande ne sont, eux, pas mariés. Un argument supplémentaire, selon l'élu de l'Yonne, pour une clarification rapide :

Madame Sarkozy, comme celles avant, était l’épouse du président de la République. C’était la tradition.

Là, la situation est nouvelle. Il est donc utile de clarifier les choses dans un texte normatif.

Celui qui assure ne pas "être dans un esprit polémique" ajoute, sur la différence de coût notifiée par Jean-Marc Ayrault entre Carla Bruni-Sarkozy et Valérie Trierweiler, que "la notoriété personnelle de Carla Bruni-Sarkozy était très forte". Ce qui explique, selon lui, un volume de courriers et de sollicitations supérieurs.

Va-t-il alors s’atteler à rédiger une proposition de loi pour cette clarification qu’il demande ? Non, répond-il au Lab.

Pour lui, c’est à l’exécutif d’entamer la démarche :

C’est une proposition qui doit émaner du gouvernement.

 

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