Publié à 18h16, le 20 janvier 2016 , Modifié à 20h52, le 20 janvier 2016

Hervé Mariton a écrit à la Haute autorité de la primaire pour se plaindre de Thierry Solère

© JACQUES DEMARTHON / AFP

JUGE ET PARTIE - La primaire de la droite et du centre est encore dans de nombreux mois. Mais la campagne a déjà bel et bien débuté. Et on ne parle pas que des passes d’arme entre Nicolas Sarkozy (qui n’est pas encore officiellement candidat) et Alain Juppé ou François Fillon. Candidat bien déclaré lui, Hervé Mariton a écrit à la haute autorité de la primaire présidée par Anne Levade pour se plaindre de Thierry Solère, le Monsieur primaire de LR mais aussi fervent soutien de Bruno Le Maire (qui lui aussi n’est pas encore officiellement déclaré, vous suivez ?).

C’est ce que rapporte le journaliste Matthieu Deprieck, rédacteur en chef adjoint à la Nouvelle édition de Canal+. "Un courrier a été envoyé", se contente de dire Hervé Mariton au Lab ne souhaitant pas s’exprimer plus avant sur le sujet.

En cause, selon Matthieu Deprieck, une interview de Thierry Solère sur France Info qui serait restée en travers de la gorge du camp Mariton.

Le député le Drôme semble reprocher avant tout au député des Hauts-de-Seine ses interventions médiatiques et son oubli de citer Hervé Mariton sur France Info parmi les candidats officiellement déclarés à la primaire. En creux, on peut également y voir une critique de sa double-casquette de proche de Bruno Le Maire, candidat plus que potentiel, et d'organisateur du scrutin interne à l’opposition.

Contacté par le Lab, Thierry Solère s'amuse de ces reproches et explique que maintenant que la primaire est passée dans sa phase opérationnelle, il va "se concentrer sur (son) travail sur l'organisation". "Je ne serai pas le porte-parole de Bruno Le Maire, s'il est candidat", ajoute le député du 92. Et de poursuivre :

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Je n'ai pas un rôle d'arbitre. Ça, c'est le rôle de la haute autorité. Je suis un homme politique, et mes préférences sont connues. Concernant l'interview sur France Info, j'ai cité duex candidats déclarés, François Fillon et Alain Juppé, en opposition avec les candidats non-déclarés comme Nicolas Sarkozy ou Bruno Le Maire. 

"