Une avancée oui, mais pas grâce au gouvernement. Invité de BFMTV ce 21 janvier, Jean-François Copé a salué l'accord sur l'emploi trouvé dix jours plus tôt entre patronat et syndicats ... mais a refusé d'accorder un "bon point" au gouvernement.
D'après lui, ce sont "tous les gouvernements" précédents qu'il faut féliciter, et surtout l'action de Nicolas Sarkzoy.
Interrogé sur l'accord signé par la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC avec le patronat, le président de l'UMP a d'abord concédé :
Oui, oui c’est un bon accord, d’abord parce que c’est un accord issu du dialogue social, et ce n’est pas si fréquent. Ensuite parce que ce sont des avancées : un peu plus de flexibilité d’un côté et un peu plus de sécurité pour les salariés.
Mais pas question pour autant de faire le moindre compliment à François Hollande ou Jean-Marc Ayrault. "Vous mettez ça au crédit du gouvernement?", lui demande Jean-Jacques Bourdin. Jean-François Copé esquive et fécilite plutôt syndicats et patronat ... et le précédent gouvernement de droite :
Il faut être juste, c’est d’abord les partenaires sociaux, ensuite tous les gouvernements... Je sais que maintenant les socialistes disent beaucoup de mal de Nicolas Sarkozy et du gouvernement précédent …
Comprenez : Nicolas Sarkozy a ouvert la voie au dialogue social, c'est donc un peu grâce à lui que l'accord a eu lieu.
Le patron de l'UMP enchaine ensuite en soulignant que cet accord "ne va pas suffire" et qu'il faut "aller beaucoup plus loin". Les bienfaits du dialogue social ne suffiraient alors plus selon lui :
Il faut aller beaucoup plus loin et ce n’est pas aux partenaires sociaux de le faire. C’est à l’Etat de prendre ses responsabilités.
>> Pour mieux comprendre les conséquences de l'accord sur l'emploi, c'est par ici.