Jean-François Copé se demande s’il n’y a pas trop de "chaînes de télévision publiques"

Publié à 12h45, le 10 décembre 2013 , Modifié à 13h22, le 10 décembre 2013

Jean-François Copé se demande s’il n’y a pas trop de "chaînes de télévision publiques"
Jean-François Copé. (Capture d'écran)

France 2, France 3, La Première, France 4, France 5, France Ô. Y a-t-il trop de chaînes au sein du groupe France Télévisions ? C’est en tout cas ce que pense le président de l’UMP, Jean-François Copé.

Dans une interview aux Echos, publiée sur leur site internet le 9 décembre, au détour d’un topo du député et maire UMP de Meaux sur les économies que pourrait réaliser l’Etat comme baisser "le nombre d’élus, parlementaires comme élus locaux", Jean-François Copé s’interroge ouvertement sur le service public télévisuel :

Il y a d’autres gisements : personne ne peut comprendre que le régime des intermittents continue de coûter 1 milliard !

Par exemple, a-t-on besoin d’autant de chaînes de télévision publiques ?

Dans une vidéo filmée par les Echos, le patron de l’UMP enchaîne :

Il faut en finir avec un groupe France Télévisions qui a toujours le même nombre de chaînes de télévision, 11 000 salariés et qui n’a fait aucune réforme pour se moderniser.

Le groupe France Télévisions est actuellement en crise. Socialement et économiquement. La direction a accepté, fin novembre, de ralentir de quelques semaines la procédure de mise en place d'un plan de départs volontaires prévu pour 2014. 

Et la situation financière inquiète les parlementaires qui ont chiffré le manque à gagner publicitaire attendu pour l’exercice 2013 à 20 millions d’euros.

En 2008, alors président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé s'était vu confier, par Nicolas Sarkozy, une mission pour "réformer de fond en comble France Télé", au moment où était supprimé la publicité sur les chaînes du service public.

Du rab sur le Lab

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