Jean-Luc Mélenchon est tout colère. En ce début d'année, l'Insoumis en chef avait déjà trouvé un sujet méritant qu'il y déverse sa verve : "L’obscène sortie de Castaner à propos des sans-abris". Mais il fallait bien atteindre "le monarque"... Puis, JLM a trouvé une fenêtre de tir. Après ne pas avoir présenté ses vœux, ni en vidéo, ni même un petit tweet, rien-nada-walou, le député de Marseille a concentré sa légendaire colère sur les vœux du Président.
Et qu'a-t-il découvert, oh damnation !? Qu'après avoir parlé 17 minutes dans le petit écran, Emmanuel Macron a posté sur les réseaux sociaux une vidéo de deux minutes, ses "vœux à la jeunesse". Crime de lèse-Mélenchon.
Sur son blog, ce mardi 2 janvier, le président du groupe LFI à l'Assemblée écrit :
"Et puis, 'allo quoi', ce truc de recommencer sur Facebook 'pour faire plus court' ! Non ! Non ! Je n’ai pas aimé de savoir qu’à vingt heures j’étais juste un cahier de brouillon pour réussir son Facebook ! Macron, ça veut être du plug and play. Mais au premier bug il prend la porte de secours. Une leçon à retenir à son sujet.
"
En moins d'un mois, Jean-Luc Mélenchon est donc passé donc d'une analyse fine et historiquement détaillée de la problématique présence du président de la République à la Madeleine pour l'hommage à Johnny Hallyday… à une critique d'un pauvre petit élément de com' en citant Nabila, sans même respecter la ponctuation.
"Bref c’était décevant", comme l'écrit JLM.
Auparavant, Jean-Luc Mélenchon avait fait un *live-tweet* de l'intervention télévisée d'Emmanuel Macron, commentant en deux temps :
"Quelqu'un lui dit que c'est réveillon ? À quoi bon ce discours amphigourique ?
Le DRH a présenté ses vœux au personnel. Merci patron.
"
Au moins aura-t-on appris un mot : amphigourique, "se dit d'un style, d'un écrivain embrouillé et obscur".