"MOI AUSSI, je ne suis pas très connu finalement." Pour Jean-Marc Ayrault, interviewé mardi 30 octobre par des lecteurs du Parisien, à chaque fonction suffit sa peine. Le Premier ministre vient ainsi au soutien d’Harlem Désir, nouveau premier secrétaire du Parti socialiste.
Interrogé par des lecteurs du Parisien dans un entretien paru ce mardi, Jean-Marc Ayrault a défendu l’élection controversée d’Harlem Désir à la tête du PS grâce à un mode de désignation suspect.
"C’est un bon choix, quelqu’un qui fera très bien le travail", a d’emblée évacué le Premier ministre, qui pour autant ne nie pas la difficulté de la tâche qui incombe au nouveau maître de Solférino.
Bien au contraire, Ayrault, qui a dirigé pendant plus de dix ans le groupe socialiste à l'Assemblée nationale, sait les embûches qui attendent l'eurodéputé dans sa nouvelle fonction :
Il a la pression.
Je ne l’envie pas.
Et Jean-Marc Ayrault de souligner que "c’est dur de diriger un grand parti", surtout quand on manque de notoriété.
Un défaut pointé chez Désir en forme de comparaison avec sa propre situation à ses débuts à Matignon. Un aveu de son manque de visibilité ?
Les Français vont le découvrir (Harlem Désir, ndlr).
Moi aussi, je ne suis pas très connu finalement.