Jean-Marc Ayrault théorise sa présence à Matignon, sa résistance aux coups et aux épreuves

Publié à 16h34, le 08 novembre 2013 , Modifié à 16h34, le 08 novembre 2013

Jean-Marc Ayrault théorise sa présence à Matignon, sa résistance aux coups et aux épreuves

On dit souvent du Premier ministre qu'il est le fusible du président de la République. Jean-Marc Ayrault se voit autrement: comme un bouclier capable d'encaisser les coups à la place . Dans Le Monde daté du 9 novembre, le Premier ministre se confie sur sa fonction aux côtés de François Hollande.

Assumant totalement son absence d'ambition pour l'Elysée et avoir atteint son sommet politique à Matignon, Jean-Marc Ayrault refuse de se plaindre, malgré les turbulences traversées par l'exécutif ces derniers mois :

Je récuse la notion d'un enfer de Matignon. J'ai la chance d'être à ce poste, c'est un honneur. Mon objectif, c'est d'abord de redresser le pays.

J'ai 63 ans, j'ai le sentiment d'avoir réalisé des choses durant ma carrière politique, de continuer à en réaliser à Matignon. Je ne pense pas au coup d'après, c'est pour cela que je résiste aux épreuves et aux coups.

Du rab sur le Lab

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