Jean-Marie Le Pen ne veut pas s'expliquer sur les millions d'euros qu'il aurait planqués en Suisse

Publié à 13h12, le 28 avril 2015 , Modifié à 15h34, le 28 avril 2015

Jean-Marie Le Pen ne veut pas s'expliquer sur les millions d'euros qu'il aurait planqués en Suisse
Jean-Marie Le Pen © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Jean-Marie Le Pen n'est pas le Jérôme Cahuzac du Front national. C'est ce qu'il assure entre les lignes. Le président d'honneur du FN refuse de commenter l'information de Mediapart  selon laquelle il aurait caché des millions d'euros en Suisse .

Interrogé par France Inter ce mardi 28 avril, le fondateur du parti d'extrême droite sous-entend qu'il n'a pas d'argent planqué en territoire helvète. Il le fait en expliquant que ce genre d'information "fait partie de l’offensive générale qui est lancée contre nous". Jean-Marie Le Pen accuse donc clairement Mediapart. Il dit :

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Je ne suis pas tenu de m’expliquer sur ce que dit n’importe qui, en particulier les organes para-policiers qui sont chargés de semer la perturbation dans la classe politique. C’est comme ça qu’ils gagnent leur croûte : ils manient le scandale, le 'on-dit'.

 

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D'après Mediapart, Jean-Marie Le Pen "a détenu un compte caché chez HSBC, puis à la Compagnie bancaire helvétique (CBH), à travers un trust placé sous la responsabilité légale de son majordome, Gérald Gérin. Selon le site internet dirigé par Edwy Plenel, 2,2 millions d’euros ont été déposés sur le compte de ce trust, dont 1,7 million sous forme de lingots et de pièces d'or.

Gérald Gérin est "devenu en 2008 l’ayant droit d’un trust basé aux îles Vierges britanniques, Balerton Marketing Limited". C'est cette structure qui a détenu un compte à la HSBC, jusqu'en mai 2014, date à laquelle le compte aurait été clôturé et l'argent transféré aux Bahamas, à la Compagnie bancaire helvétique.

En ce qui concerne "l’offensive générale qui est lancée contre" le FN, pour reprendre ses mots, Jean-Marie Le Pen fait peut-être référence au fait que Marine Le Pen, Nicolas Bay et David Rachline sont visés dans une enquête pour "financement illégal de campagnes électorales"

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