C’était la première grande confrontation cathodique entre les principaux candidats à l’élection présidentielle. Les cinq "favoris" des sondages ont débattu, lundi 20 mars sur TF1, pendant près de 3h30. Chacun a pu présenter ses principales propositions et lancer quelques escarmouches contre ses adversaires.
"C’était d’un bon niveau", juge Jean-Pierre Raffarin ce mardi sur CNews. Mais pour l’ancien Premier ministre, soutien de François Fillon, il y avait un "grand absent" de ce débat : François Hollande. Non pas le président-sortant comme candidat mais le bilan de son quinquennat, qu’aucun des candidats à l’Elysée ne défend. Et l’ancien soutien d’Alain Juppé de s’étonner :
"D’abord quelque chose d’assez étonnant. C’est un grand absent : monsieur Hollande et son quinquennat. On vient quand même de sortir de cinq ans d’un Président socialiste, on a eu un certain nombre d’initiatives et personne ne parle du bilan.
"
Et le sénateur LR de la Vienne d’ajouter, surpris d’avoir plus entendu parler du quinquennat Sarkozy que de celui écoulé :
"Comme si ces cinq années étaient cinq années perdues. Je trouve que c’est la première fois qu’on voit ça. Cinq années qui n’existent pas. C’était le rôle de tout le monde. On a parlé du quinquennat Sarkozy, on n’a pas parlé du quinquennat Hollande.
"
François Fillon a bien essayé, en expliquant que deux anciens ministres de François Hollande étaient sur le plateau, mais le débat sur le bilan n’a pas pris.
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