L’Elysée s’agace de la succession de Descoings

Publié à 19h29, le 04 juillet 2012 , Modifié à 20h40, le 04 juillet 2012

L’Elysée s’agace de la succession de Descoings
La façade de Sciences Po Nancy, en février 2012. (Maxppp)

Le Monde rapporte, dans son édition du 4 juillet, l’agacement de l’Elysée, sur le dossier de la succession de Richard Descoing, après la fuite d'une short-list de 4 noms - sur 24 candidats déclarés - susceptibles de succéder à Richard Descoings à la tête de Sciences Po, jeudi 28 juin.

  1. 24 candidats en lice pour succéder à Richard Descoings

    Sur lemonde.fr

    Qui pour succéder à Richard Descoing à la tête de Sciences Po ? Alors que fuitait une short-list de quatre noms, parmi 24 candidats, sur Slate.fr , jeudi 28 juin Le Monde affirme (article payant), dans son édition daté du 4 juillet, que cet épisode a particulièrement agacé l’Elysée.

    Dans une citation attribuée à "l'entourage de François Hollande", l’Elysée donne même quelques conseils sur la démarche qu’il voudrait voir adoptée :

    Rien ne permet de dire que les 20 autres candidats sont hors course. Juridiquement, ils sont toujours en lice et il serait souhaitable que [les candidats] soient tous auditionnés par le conseil d'administration de la FNSP et les membres du conseil de direction.  

    Après le décès de Richard Descoings, le 3 avril dernier, l'école de la rue Saint-Guillaume a mis en place un processus de désignation via deux comités de sélection : l'un au niveau de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), l'autre du conseil de direction, qui ont donc "présélectionné", selon les informations de Slate.fr, Hervé Crès (administrateur par intérim), Dominique Reynié (professeur de Sciences Po et directeur général de la fondation pour l'innovation politique), Jean-Michel Blanquer (directeur de l'enseignement scolaire au ministère de l'enseignement nationale) et Gilles Andréani (magistrat à la cour des comptes).

    Seuls ces quatre candidats seront auditionnés, en juillet, par les membres des deux comités, ce qui provoque les grincements de dents de l’Elysée.

    Car, comme le rappelle Le Monde, c'est le président de la République qui signera le décret de nomination du directeur de l’IEP de Paris.

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