Notre éditorialiste Olivier Duhamel revient sur le soi-disant problème de Ségolène Royal.
Royal : "Je n'ai pas besoin d'un lot de consolation"
C'est un des feuilletons de l'été, depuis la déroute de Ségolène Royal lors des élections législatives à La Rochelle. Il faudrait lui trouver "quelque chose", "une fonction", "un point de chute".
Dans l'excellent article du Figaro de lundi 3 septembre sur "Les confidences africaines de Ségolène Royal ", l'intéressée réagit vivement contre cette rhétorique :
"Je ne veux pas qu'on parle d'un point de chute, c'est dégradant. Je ne suis pas dans la chute. Je n'ai pas besoin d'un lot de consolation".
Ajoutons l'essentiel : Ségolène Royal n'est pas au chômage, mais présidente de la région Poitou-Charentes. Personne ne parle de trouver un point de chute pour Martine Aubry, maire de Lille et présidente de la communauté urbaine.
A l'heure du non-cumul des mandats, à celle du renforcement de la décentralisation, et particulièrement des régions, il y a quelque chose de contradictoire à vouloir lui "trouver une fonction".
De surcroît, les médias sont toujours disposés à l'accueillir, et il lui suffit de parler pour se faire entendre.