Toulouse : l'UMP et le PS s'affrontent sur la dignité

Publié à 08h17, le 22 mars 2012 , Modifié à 10h40, le 22 mars 2012

Toulouse : l'UMP et le PS s'affrontent sur la dignité
Jean-François Copé à Villeurbanne le 29 novembre 2011 (Reuters)

Réagissant aux attaques de François Hollande, dans une interview publiée dans Le Figaro jeudi 22 mars, Jean-François Copé porte l'estocade en invitant le socialiste à "garder la dignité qui convient".

S'en est suivie la réaction indign"manoeuvre politique"ée de Pierre Moscovici, son directeur de campagne, sur Europe 1.

  1. "Les attaques indignes de Copé dégradent le débat"

    Sur europe1.fr

    Jeudi 22 mars sur Europe 1, le directeur de campagne de François Hollande s'est montré choqué des propos de Jean-François Copé, qu'il a qualifiés :

    de propos d'une indignité absolue.

    Accusant de "manoeuvre politique" la réaction de son adversaire politique, Pierre Moscovici a chèrement défendu l'attitude du candidat socialiste :

    Où Jean-François Copé a-t-il trouvé dans les propos ou l'attitude de François Hollande le moindre geste, le moindre propos de nature à discréditer le candidat ?

    Rappelant l'unité attendue de la part de tous les candidats, il estime que "l'opposition a eu l'attitude qui convenait" et considère que "les attaques indignes de Jean-François Copé [...] dégradent, abaissent le débat politique" :

    Je demande à Monsieur Copé de retirer ses propos.

  2. "J'invite Hollande à garder la dignité qui convient"

    Sur elections.lefigaro.fr

    Jeudi 22 mars dans Le Figaro, Jean-François Copé a vivement réagit aux attaques de François Hollande qui appelait "ceux qui ont des responsabilités à maîtriser leur vocabulaire".

    Face à ce drame, j'invite François Hollande et ses alliés Verts à garder la dignité qui convient.

    Le premier secrétaire de l'UMP a accusé les socialistes d'instrumentaliser la tragédie de Toulouse, rapporte le quotidien :

    Je constate qu'ils poursuivent inlassablement leur campagne sur le chemin de l'ambiguité permanente.

Du rab sur le Lab

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