La BPI arrive "un peu tard" pour Ségolène Royal

Publié à 12h31, le 14 janvier 2013 , Modifié à 13h08, le 14 janvier 2013

La BPI arrive "un peu tard" pour Ségolène Royal
(Reuters)

La mise en place de la BPI tarde à venir, selon Ségolène Royal. Membre du conseil d'administration de la future Banque publique d'investissement, Ségolène Royal etait interrogée en tant que présidente de la région Poitou par les Echos du 14 janvier. Elle estime que les choses doivent aller "plus vite", car les entreprises "se sentent mal aimées et souffrent de l’absence de moyens pour agir".

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On nous annonce que le dispositif sera opérationnel en mai dans les régions, c’est un peu tard.

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Ségolène Royal rappelle que "toutes les régions se sont organisées" autour de dispositifs similaires. La BPI, qui doit permettre "de démultiplier les efforts", doit voir le jour très rapidement. La président de la région Poitou lance donc un appel clair au gouvernement :

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Il n’y a plus de temps à perdre

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Par ailleurs, si la BPI doit « anticiper pour soutenir l’innovation », et qu’elle peut à l’occasion soutenir une entreprise « dans une mauvaise passe », elle n’a pas pour autant vocation à soutenir des entreprises durablement en difficulté :

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Contrairement à ce que certains ont dit, les régions n’ont pas l’intention de soutenir "les canards boiteux"

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C’est mot à mot l’expression employée par Jean-Pierre Jouyet, sur Europe 1 le 19 octobre. Ami de longue date du couple que formait Ségolène Royal et François Hollande - qu'il a rencontrés sur les bancs de l'ENA à la fin des années 70 - celui qui a été nommé à la présidence de la BPI, le 17 octobre 2012.

Interrogé sur le rôle que la BPI pourrait jouer dans le dossier Florange, Jean-Pierre Jouyet avait alors déclaré que  "la BPI aura vocation a maintenir l'activité, pas à aider les canards boiteux."

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