La déception de Thierry Mandon, porte-parole des députés socialistes, au moment de l'annonce de sa non-nomination au gouvernement

Publié à 17h34, le 10 avril 2014 , Modifié à 18h51, le 12 avril 2014

La déception de Thierry Mandon, porte-parole des députés socialistes, au moment de l'annonce de sa non-nomination au gouvernement
Montage Le Lab

Pendant trois jours avant l'annonce de la nouvelle équipe de secrétaires d'Etat, une équipe de Canal Plus a suivi Thierry Mandon, porte-parole des députés socialistes et figure montante de la majorité. Lequel ne cache pas, à longueur du reportage, qu'il ne dirait pas non à une place au gouvernement.

Au début du reportage, Thierry Mandon est un homme enjoué. Invité d'Europe 1, il sourit à ceux qui lui pronostiquent une place au gouvernement, même s'il assure ne s'attendre à rien. Et répond avec franchise aux spéculations, comme lorsqu'il est informé d'une rumeur le donnant à l'aménagement du territoire :

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J'ai un SMS d'une copine qui me dit que je vais être secrétaire d'Etat à l'Aménagement du territoire, une journaliste. Je ne sais même pas ce que ça veut dire.

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Enthousiasme intact aux côtés de Pierre Moscovici, puis lorsqu'il reçoit un autre texto qui lui prédit un avenir sous les ordres de Manuel Valls. Thierry Mandon répond avec franchise, toujours :

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'J'entends parler de ta nomination comme haut commissaire à la réforme de l'Etat'. Vous voyez, on me félicite déjà, c'est génial !

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Douche froide lors de l'annonce finale. Jean-René Lemas, toujours secrétaire général de l'Elysée, déroule la liste des nouveaux secrétaires d'Etat. Climax de ce moment: la prononciation par le secrétaire général de l'Elysée du nom du nouveau secrétaire d'Etat aux Sports. Un certain Thierry... Braillard. Et Thierry Mandon est nettement moins joyeux que dans les heures qui précèdent.

Voir la vidéo :

Avec le sourire, Thierry Mandon, qui restera donc porte-parole des députés PS, s'excuse auprès de l'équipe de journalistes et assure ne ressentir aucune déception :

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Non, non, non, pas du tout. Je n'attendais rien, je ne savais rien, on continuera de travailler.

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Voir l'intégralité du reportage, à partir de 3'30 :

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