La médiatisation d'un candidat ne conduit pas forcément à son élection

Publié à 11h42, le 21 juin 2012 , Modifié à 12h37, le 21 juin 2012

La médiatisation d'un candidat ne conduit pas forcément à son élection
Jack Lang, Claude Guénat et Ségolène Royal (Photos Maxppp)

Notre éditorialiste Olivier Duhamel montre en quoi le médiatique n'est pas toujours électoralement payant.

  1. Les limites de la média-politique

    Certes l'ainsi nommé "très médiatique" avocat Gilbert Collard a été élu dans le Gard. Certes, la très médiatique Marion Maréchal-Le Pen l'a emporté à Carpentras. Mais rien ne dit que des candidats moins médiatiques auraient perdu : voyez Jacques Bompard à Orange.

    En revanche, des personnalités très médiatiques ont été écartées, tels Jack Lang dans les Vosges ou Claude Guéant battu par un dissident inconnu au niveau national. Le triomphe d'Olivier Falorni contre Ségolène Royal relève atteste aussi que des électeurs peuvent préférer un local bien enraciné à une vedette nationale.

    Enfin, le grand événement médiatique de l'entre deux-tours, le tweet de Valéry Trierweiler n'a pas coûté une voix à la gauche.

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