"Les charges de la République vont tomber sur les épaules de François Hollande"

Publié à 08h18, le 15 mai 2012 , Modifié à 08h49, le 15 mai 2012

"Les charges de la République vont tomber sur les épaules de François Hollande"
Frédéric Salat-Barroux, ancien secrétaire général de l'Elysée en 2005 (Reuters)

"Il y a toujours quelque chose, à cet instant, d'exceptionnel sur le plan humain." Invité de la matinale de Canal mardi 15 mai, Frédéric Salat-Barroux, ancien secrétaire général de l'Elysée et gendre de Jacques Chirac, parle du moment particulier de la passation de pouvoir.

  1. "Dans le bureau du Général de Gaulle, y a une force symbolique extrême"

    Sur canalplus.fr

     

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     (Retrouvez l'interview de Frédéric Salat-Barroux à partir de 21 minutes)

    Celui qui part avait toutes les responsabilités sur les épaules, une minute encore avant [...]

    Il redevient normal.

    Celui qui est en face, en l'occurence là, en plus celui qui vient de le vaincre à l'élection présidentielle, [...] arrive en vainqueur et puis d'un coup toutes les charges de la République vont lui tomber sur les épaules, toutes les charges de la nation.

    Invité dans la matinale de CanalPlus mardi 15 mai, Frédéric Salat-Barroux livre son expérience sur la passation de pouvoir de Jacques Chirac, président nouvellement élu en 1995 et président sortant en 2007.

    L'ancien secrétaire général de l'Elysée parle notamment du caractère à la fois symbolique et banal de la cérémonie :

    Ils se retrouvent dans le bureau du Général de Gaulle, il y a une force symbolique qui est extreme, c'est le coeur de la République.

    Ce qu'ils vont se dire c'est assez banal, l'essentiel a été réglé avant, y a une transparence qui est totale c'est normale.

    Il y a toujours quelque chose, à cet instant, d'exceptionnel sur le plan humain.

    C'est en réalité la République qui passe de l'un à l'autre, c'est en ça que c'est un moment extraordinaire.

    Pour le gendre de Jacques Chirac, la suite sera dure, pour François Hollande dont "on attend tout", puisqu'il est "à la fois le père de la nation et le chef du gouvernement". Et pour Nicolas Sarkozy, il va y avoir "le choc du vide".

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