La petite leçon politique de Valérie Pécresse à Xavier Bertrand, qui n’a encore rallié personne à la primaire : "Je prends des risques"

Publié à 21h08, le 16 novembre 2016 , Modifié à 21h08, le 16 novembre 2016

La petite leçon politique de Valérie Pécresse à Xavier Bertrand, qui n’a encore rallié personne à la primaire : "Je prends des risques"
© PATRICK KOVARIK / AFP

Valérie Pécresse a longtemps laissé planer le doute sur l’identité de celui qu’elle soutiendrait à la primaire de la droite. L’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, qui avait soutenu François Fillon à la présidence de l’UMP en 2012, a finalement rallié Alain Juppé , qui selon elle "saura relever la fonction présidentielle" et "sera un président fort".

Si d’aucuns pourraient lui reprocher d’avoir cédé à la solution de facilité en choisissant le favori des sondages, la patronne de l’Île-de-France assure pourtant que ce choix "a été difficile à faire". Et estime avoir pris "des risques", contrairement à… Xavier Bertrand. Sur le plateau de BFMTV mercredi 16 novembre, Valérie Pécresse adresse quelques reproches au Président de la région Hauts-de-France, qui n’a encore rallié aucun candidat, à quatre jours de la primaire. Elle considère notamment qu’il n’est *pas très urbain* de ne pas assister au meeting à Lille d’Alain Juppé le 18 novembre, alors qu’il était présent à celui de François Fillon. Elle dit :

 

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Je trouve qu’il a accueilli les autres candidats, il devrait accueillir tous les candidats. C’est un accueil républicain. En tout cas, je trouve qu’on doit se conduire de la même façon avec chaque candidat. Moi, vous savez, je crois que… nos électeurs nous demandent pour qui on vote. Il faut leur dire pour qui on vote. En tout cas, c’est comme ça que moi je conçois mon mandat. Je ne cache rien, je ne dissimule rien. Je fais des choix. Voilà, je prends des risques. Je trouve que c’est ça la vie politique, c’est ça. Sa dignité, c’est d’être sincère.

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Xavier Bertrand de son côté n’a pas du tout apprécié l’annonce anticipée d’un ralliement à Alain Juppé. "Une intox des Juppéistes" , avait-il dénoncé auprès du Lab. Le patron des Hauts-de-France assure qu’il n’a pas encore fait son "choix à 100 %", et notamment parce qu’il ne se retrouve pas dans les propositions de 6 candidats sur 7 de supprimer l’ISF.

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