La recomposition de l'UMP, version Mariani: la porte n'est pas fermée aux alliances avec le FN

Publié à 11h24, le 24 avril 2012 , Modifié à 11h37, le 24 avril 2012

La recomposition de l'UMP, version Mariani: la porte n'est pas fermée aux alliances avec le FN
Thierry Mariani, photo Reuters

"Il faut [...] que l’UMP change. L’UMP a été créé en 2002, nous sommes en 2012. Dix ans plus tard nous ne pouvons plus continuer de la même manière."

Interrogé par Atlantico sur la recomposition de la droite, le ministre UMP Thierry Mariani n'exclut pas la possibilité d'une alliance aux législatives avec le FN.

  1. "Nous ne pouvons plus continuer de la même manière"

    Sur atlantico.fr

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    Question : une alliance entre une partie de l’UMP et le FN est-il possible, notamment aux législatives ?

    Réponse : Je fais partie de ceux qui n’ont jamais prétendu que Marine Le Pen était fasciste, nazie ou je ne sais quoi.

    Je la mets au même niveau que Jean-Luc Mélenchon : elle a dit un nombre d’énormités invraisemblables dans la campagne, mais rien d’anti-démocratique ou anti-républicain.

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    De l'art de laisser filtrer des informations entre les lignes. Interrogé par Atlantico, le ministre des Transports et chef de file de la Droite populaire, courant le plus à droite de l'UMP, Thierry Mariani ne ferme pas la porte à d'éventuels accords avec le Front National pour les élections législatives.

    Cette déclaration intervient alors que, dès dimanche soir, Lionel Luca, député membre de cette même Droite populaire assurait qu'il fallait à présent mettre la barre "à droite toute".

    Plus généralement, cet entretien est également l'occasion pour Thierry Mariani de donner sa version de la recomposition nécessaire de la droite du paysage politique français :

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    Il faut certainement que l’UMP change. L’UMP a été créé en 2002, nous sommes en 2012. Dix ans plus tard nous ne pouvons plus continuer de la même manière.

    Il y a dix ans, on avait regroupé des membres du RPR, des libéraux et de l’UDF pour former l’UMP en distribuant les postes par tiers. Tout ça, c’est du passé. Si l’UMP veut perdurer [...] elle doit être représentative de ce que veulent nos militants et notre électorat.

    Il faut mettre un terme au système de chapelles représentant les élus.

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