Alors que la CGT parle de 45.000 emplois menacés par des plans sociaux, Laurence Parisot assure qu'il n'y a actuellement "pas plus de plans sociaux qu'à la même époque l'année dernière".
Dans Le Grand Jury le 27 mai, la patronne du Medef a reconnu une "dégradation de la situation économique" mais a émis des doutes sur "la méthode de calcul de la CGT" qui fait "peut-être un habillage politique de la situation".
"Habillage politique"
Sur rtl.fr
Y a-t-il davantage de plans sociaux cette année, retenus le temps de la présidentielle? C'est un "oui" pour les syndicats, et notamment pour la CGT qui annonce près de 45.000 emplois menacés. Mais c'est un "non" ferme pour la patronne du Medef.
Invité du Grand Jury le 27 mai, Laurence Parisot a assuré que la situation actuelle était semblable à celle de l'année précédente: pas d'effet présidentielle.
D'après les informations dont nous disposons - et nous nous fions surtout aux données des ministères concernés - il n'y a pas, à l'heure où je vous parle, plus de plans sociaux qu'à la même époque l'année dernière.
D'où sortent donc les chiffres de la CGT ? Laurence Parisot dit ne pas connaître "leur méthode de calcul" et soupçonne un "habillage politique":
Je ne crois pas qu'il y ait des choses cachées, et d'ailleurs, honnêtement, ce n'est pas possible de cacher, dans la vie d'une entreprise, quand les choses vont mal.