#DEGAGE - "La situation en Syrie est absolument dramatique. Vous avez près de 70.000 morts, tous les jours des centaines de morts, et Bachar continue d’assassiner son peuple …".
Il ne dit plus tout à fait "dégage", mais c’est tout comme.
Invité de France 2,ce lundi 28 janvier, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui organise, ce même jour, une "réunion de soutien" d'une cinquantaine de pays à la coalition syrienne, maintient (très) fermement la pression contre le chef d’Etat syrien.
Laurent Fabius continue à expliquer que Bachar al-Assad, dont il se refuse manifestement à prononcer le nom de famille, doit partir :
La seule bonne solution, c’est que Bachar tombe, j’espère que ce sera rapide, mais c’est vrai que ce qui se passe, c’est extrêmement inquiétant.
Laurent Fabius assure encore que la coalition anti-Bachar al-Assad présente des gages de bonne conduite :
Elle s’est engagée à reconnaître la diversité des communautés.
Et juge que les risques de voir se développer un nouvel Etat communautaire sont limitées :
La vie de ces dirigeants [le] garantit, puisque ce sont en général des gens plusieurs années de leurs vies en prison, précisément parce qu’ils ne veulent pas de terrorisme et d’extrémisme.
Le Monde racontait,ce week-end, l’histoire de l’ambassadeur-sans-ambassade de Syrie à Paris, diplomate officiellement reconnu par la France, mais qui ne peut disposer de l’ambassade officielle, rue Vaneau, dans le 7è arrondissement, à deux pas de Matignon.