Le dégoût de Manuel Valls à propos du livre sur Dominique Strauss-Kahn

Publié à 09h19, le 25 février 2013 , Modifié à 09h29, le 25 février 2013

Le dégoût de Manuel Valls à propos du livre sur Dominique Strauss-Kahn
Manuel Valls, le 6 février 2013 (Maxppp).

Pascale Clark pose la question de façon mutine, ce lundi matin sur France Inter: "Manuel Valls, aimez-vous les livres coquins ?" Mais le ministre de l'Intérieur n'est pas d'humeur rieuse lorsqu'il s'agit d'évoquer le livre de Marcela Iacubà propos de sa relation avec Dominique Strauss-Kahn. 

Le ministre de l'Intérieur répond, ainsi, à la journaliste de France Inter :

C'est plutôt le dégoût qui l'emporte. Le dégoût où l'on met ses problèmes personnels sur la table, on en fait un instrument de vente des livres, une manière de régler ses problèmes psychologiques. 

Oui il y a une forme de dégoût quand je lis les extraits, et que je vois surtout la campagne publicitaire autour de cet ouvrage. 

Même vocabulaire employé par le ministre de l'Intérieur que par Dominique Strauss-Kahn lui-même après la publication des "bonnes feuilles" du livre par Le Nouvel Observateur. L'ancien directeur général du FMI a pris sa plume, et écrit au fondateur de l'hebdomadaire, Jean Daniel : 

A la lecture du Nouvel Observateur, je suis saisi d'un double dégoût. Celui que provoque le comportement d'une femme qui séduit pour écrire un livre. [...]

Peut-être le dégoût est-il plus grand encore à l'égard du Nouvel Observateur, qui, inquiet de perdre des lecteurs, et on comprend pourquoi, imagine son salut en s'avilissant dans une publication commerciale et crapoteuse qu'on croyait réservée à la presse de caniveau.

Un "double dégoût" alors que DSK est lui-même décrit dans Belle et bête comme "un être double: mi-homme, mi-cochon". 

Du rab sur le Lab

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