Le député UMP Yannick Moreau dénonce la réforme territoriale : "Après le mariage pour tous, le mariage forcé"

Publié à 21h21, le 17 juillet 2014 , Modifié à 15h48, le 18 juillet 2014

Le député UMP Yannick Moreau dénonce la réforme territoriale : "Après le mariage pour tous, le mariage forcé"
Yannick Moreau (Capture d'écran Assemblee-nationale.fr)

L’Assemblée nationale a poursuivi, ce jeudi 17 juillet, l’examen du projet de loi relatif au redécoupage des régions. Dans ce débat qui a ravivé certaines positions régionalistes, certains ne s’embarrassent pas de subtilité pour défendre leurs idées.

À la tribune de l’Assemblée, le député UMP de Vendée a ainsi fait un rapprochement entre le mariage pour tous, voté en 2013, et le projet de redécoupage des régions. Voici ce qu’il a déclaré :

"

Après le mariage pour tous, vous voilà, chers collègues socialistes, les chantres du mariage forcé. Vous nous aurait tout fait décidément pendant ce mandat.

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Pour ceux qui peinent en géographie, on rappelle que la Vendée, où est élu Yannick Moreau, est un département de la région Pays de la Loire, laquelle, dans le dernier projet de réforme territoriale, n'est rattachée à aucune autre région.

Pour autant, afin de "sortir du dialogue de sourds entre ceux qui veulent marier les Pays-de-Loire avec la Bretagne, et ceux qui veulent que les Pays de la Loire rejoignent le Poitou-Charentes", le député avance "une solution de compromis", qui s’apparente plus à un ménage à trois qu'à un mariage :

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Créons une grande région Ouest-Atlantique qui unira dans une communauté de destins la Bretagne, les Pays de la Loire et le Poitou-Charentes.

"

[BONUS TRACK] À chaque député son argument pour défendre sa vision du redécoupage des régions. Favorable à l’union de la Picardie et du Nord-Pas-de-Calais, le député UMP Daniel Fasquelle a, pour sa part, évoqué un célèbre film de Dany Boon. "Le Ch’ti, popularisé par le film Bienvenue chez les Ch’tis, n’est rien d’autre que du Picard", a-t-il lancé.

Un argument imbattable, déjà utilisé début juillet par le sénateur UMP Pierre Charon, pour dénoncer, selon lui, une future dilution du sentiment régional à venir.

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