Georges-Marc Benamou : Ah, si seulement Sarkozy l'avait écouté !

Publié à 11h21, le 12 mars 2012 , Modifié à 15h48, le 12 mars 2012

Georges-Marc Benamou : Ah, si seulement Sarkozy l'avait écouté !
Georges-Marc Benamou et Nicolas Sarkozy, en 2007. (Maxppp)

Fouquet’s, yacht de Bolloré, rien de tout ça n’aurait dû arriver. Aux côtés de Nicolas Sarkozy pendant sa campagne de 2007, avant de le rejoindre à l'Elysée, Georges-Marc Benamou tire à vue, dans une tribune publiée par Nice Matin, sur les débuts du quinquennat.

La faute à Cécilia ET à la non prise en compte des conseils du signataire, évidemment.

  1. Le programme de Benamou sacrifié pour "le bon plaisir" de Cécilia

    Sur varmatin.com

    Monastère, retraite et don de soi. Voila ce que devait être le programme de Nicolas Sarkozy au soir de son élection, explique Georges-Marc Benamou, ancien conseiller du président et éditorialiste à Nice-Matin.  

    Ce programme, c'était celui élaboré par Jean-Michel Goudard et lui-même - un binôme qu'il auto-consacre : les "spin doctors d’alors" de Nicolas Sarkozy. 

    Il se révèlera bien éloigné de la réalité, marquée par des polémiques qui ont plombé le début de son mandat.

    Au soir même de sa victoire, le Président élu devait aller se cacher du monde.

    Il devait rester seul, sans famille, et loin des caméras, dans un lieu tenu secret, en Provence. Le Président serait resté là deux jours, avant de réapparaître aux Français le mercredi. Une retraite symbolique, avant de "se donner à la France" [...] 

    Il n’aurait dû y avoir ni Fouquet’s, ni Bolloré, ni insolent séjour à Malte, rien de ce qui devait choquer les Français.

    Un programme qui a tourné vite court. Et pour cause : 

    Durant ce week-end singulier, le bon plaisir de Cécilia Sarkozy l’emporta. Elle reprit la main, bouscula l’agenda, soigneusement fixé.

    Et de s'interroger : 

    Et si ça avait commencé autrement ? Comme prévu. Sans ce funeste Fouquet’s.

    Après l'élection de Nicolas Sarkozy, Georges-Marc Benamou a été nommé conseiller pour la culture et l'audiovisuel.

    En conflit avec le ministère de la Culture et de la communication, il quittera l'Elysée quelques mois plus tard, en 2008. Un temps annoncé à la tête de la Villa Médicis, l'Elysée fera finalement machine arrière.

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