Liberté – Neutralité – Partage. Le motto du Parti Pirate qui présente plus d’une centaine de candidats aux prochaines élections législatives, portant des revendications avant tout numériques.
En Allemagne, depuis l'entrée de députés au parlement de Berlin, en septembre 2011, le Parti Pirate se déploie dans les différents Länder de la fédération allemande.
Et pourrait faire de même en France ?
Le numérique chevillé au corps
En Allemagne, la vague du Parti pirate déferle sur les parlements régionaux. Et fait des émules en France.
102 candidats sont investis un peu partout en France, dans les Dom-Tom et sur les circonscriptions des Français de l'étrangers, hors Hexagone.
Le Parti pirate, fondé en Suède en 2006 par des activistes proche du site de téléchargement The Pirate Bay, explique Le Monde, milite pour la défense des internautes, la transparence des gouvernements, l'indépendance de la justice ou encore la légalisation du partage.
David Dufresne, journaliste (ancien de Libération, passé par Médiapart), acteur historique du web et auteur, en 1997, du Manifeste du web indépendant, se présente, dans la 15e circonscription de Paris.
Une candidature symbolique, puisqu'il vit outre-Atlantique : "C'était trop tard pour me présenter dans la circonscription d’Amérique du Nord", explique-t-il.
C'est Pierre Mounier qui l'a convaincu de tenter l'aventure électorale, dont il sera le suppléant. Mot d'ordre : "hacker les élections".
Les nouvelles technologies changent le monde, et elles le font maintenant. Une possibilité s’offre désormais à nous tous: reprendre le contrôle de notre vie publique, ou laisser le Vieux Monde diriger toujours et contrôler encore. Moussaillons ou vieux loups de mer, déçus de la politique ou utopistes, montez à bord.
En Allemagne, depuis le mois de septembre dernier, les députés du Parti pirate investissent les assemblées régionales (4 assemblées ont des députés du PP en mai 2012).
15 ont fait leur entrée, pour la première fois, à Berlin, en septembre, avec 8,9 % des voix.
Dernier parlement conquis par le parti, le 13 mai 2012 : la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Land le plus peuplé d'Allemagne. 20 députés ont fait leur entrée au parlement régional, avec 7,8 % des voix.