"Dans les facultés, dans les lycées, dans les centres d'apprentissage, mettez-vous en mouvement !" Le 23 septembre lors de la manifestation parisienne à l'appel de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon était assez clair quant à son intention de mobiliser la jeunesse contre la réforme du code du travail d'Emmanuel Macron. Et si son mouvement compte grandement sur l'implication des lycéens dans cette contestation, c'est aussi le cas pour les étudiants, en prévision notamment de la manif des fonctionnaires du 10 octobre.
Vendredi 6 octobre, Le Figaro s'arrête sur la stratégie de LFI dans les universités. "500.000 tracts de quatre pages distribués devant les établissements depuis mercredi", "parlementaires [qui] multiplient les conférences - pour ne pas dire meetings - au sein des facultés de leur circonscription", énumère le quotidien. Dans ses colonnes, le porte-parole jeunesse de La France insoumise David Guiraud dresse aussi un petit état des lieux de leurs forces militantes dans les facs. Celui qui est aussi collaborateur d'Éric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis, fait le compte :
"On dépasse les 20 militants actifs dans les facultés de Nanterre, la Sorbonne, Lille, Montpellier, Clermont, Lyon, Rennes… Et Marseille, évidemment [ville d'élection de Jean-Luc Mélenchon, ndlr]. Quand on sait que pour tenir une faculté quatre ou cinq militants bien organisés suffisent…
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Les députés Ugo Bernalicis et Adrien Quatennens se sont récemment rendus sur des campus de leurs circonscriptions (Lille 2 et Lille 3) pour travailler cette force militante potentielle. Et Éric Coquerel annonce au Figaro son intention de faire de même :
"On a une responsabilité particulière vis-à-vis de la jeunesse. Je compte moi-même aller rencontrer les étudiants dans les facs de Saint-Denis et dans mon ancienne fac de Nanterre dans le courant du mois.
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