Lundi, Harlem Désir a souligné "le très grand contraste" entre l'élection pour la présidence de l'UMP avec la Primaire, déplorant cette "guerre des chefs" tandis que plusieurs élus de gauche s'amusaient de cette situation ubuesque sur Twitter.
Dimanche soir, le porte-parole du PS, David Assouline avait expliqué ne pas "se réjouir" de la situation à l’UMP où François Fillon et Jean-François Copé ont tous deux revendiqué la victoire.
Harlem Désir, exceptionnellement présent au point presse hebdomadaire du PS à la suite du Conseil national du parti qui a eu lieu ce week-end, a ouvert ce point presse , non pas sur la situation à l’UMP, mais sur la situation au Proche-Orient pour laquelle le premier secrétaire du PS a exprimé sa "très vive inquiétude".
Actualité obligé, Harlem Désir s’est exprimé sur le bataille incertaine pour la présidence de l’UMP, même si les consignes de François Hollande sont de ne pas commenter le psychodrame à l’UMP, d’après un tweet de Yaël Goosz, reporter à RTL :
Ainsi, le patron du PS ne s'est pas attardé sur l'UMP, mais a néanmoins déclaré, souhaitant que l'UMP "sorte de son congrès avec une ligne totalement républicaine" et déplorant "cette guerre des chefs" :
"Aujourd’hui, la situation de l’UMP est marquée par la confusion, la contestation et la division.
Je voudrais souligner le très grand contraste avec nos primaires.
Il faut souhaiter pour la qualité du débat démocratique que l’UMP sorte de son congrès avec un situation clarifiée et une ligne totalement républicaine.
Je déplore cette guerre des chefs. La droite est coupée des Français et de ses préoccupations.
"
Dimanche soir, il avait été l’un des premiers socialistes à réagir sur les antennes. Sur i>Télé, le porte-parole du parti socialiste, David Assouline ne se réjouissait pas de la situation ubuesque à l’UMP :
"Je ne peux pas me réjouir de cette situation.
La France a besoin bien sûr d'une majorité, d'un gouvernement qui agi, mais aussi d'une opposition qui fasse des propositions, qui soit constructive parce que nous sommes dans un moment où des orientations peuvent être débattues.
"
Et d’ajouter :
"Ca ne peut pas être pas une bonne nouvelle que de voir que la droite est à ce point en situation de se marginaliser sur le plan de sa crédibilité.
"
En revanche, ce lundi matin, plusieurs ministres ont réagi, notamment sur Twitter, en s’amusant de la situation .