#QAG - Les députés de la majorité et de l'opposition se réunissent ce mercredi pour la traditionnelle séance de questions au gouvernement.
Dans l'actualité ce 20 mars, la démission de Jérôme Cahuzac, la perspective d'une motion de censure du groupe UMP déposée par Jean-François Copé, la situation des otages au Sahel devraient marquer la séance.
Avant le vote de la mention de censure qui ne devrait pas renverser le gouvernement, Vincent Feltesse, Régis Juanico, Daniel Fasquelle, Alain Marsaud interrogeront le gouvernement, comme l'indique la liste des intervenants :
Liste des intervenants du jour #qag#directan#france3 bonne séance à tous! twitter.com/ekmagic/status…
— Eric Krissi (@ekmagic) 20 mars 2013
> L'homme du jour : Bernard Cazeneuve
Un des hommes de cette séance : Bernard Cazeneuve. C'est la première session de questions au gouvernement depuis la démission de Jérôme Cahuzac. Le nouveau ministre délégué au Budget assiste aux questions des députés aux côtés de Geneviève Fioraso et Jean-Yves Le Drian.
Pour la seconde question, celle de la députée écolo Eva Sas, Bernard Cazeneuve prend le micro pour y répondre. Ovation à gauche et huées à droite.
Nouvelle réponse suite à une question de Jacques Maquet, députée socialiste, sur une interpelation à Pierre Moscovici. Pas un mot sur Jérôme Cahuzac, Bernard Cazeneuve s'en tient à une réponse stricte à la question.
> L'autre homme du jour : Jean-François Copé
Le président de l'UMP prépare la défense de sa motion de censure. Très entouré, Jean-François Copé va avoir 30 minutes pour exposer son texte contre le gouvernement.
Pendant les questions au gouvernement, les députés UMP préparent le terrain avec une ambiance tendue.
> L'UMP Paris se retrouve à l'Assemblée nationale
L'approche des élections municipales a ranimé les querelles intestines à l'UMP de Paris, au sujet de l'organisation. A peine connu, le dispositif précis annoncé par la fédération de Paris, consigné dans une "charte", avait été critiqué avec virulence par trois des postulants.
A l'Assemblée, deux des acteurs de cette élection, Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate, et Bernard Debré, député de Paris, se retrouvent.
> Syrie : pas d'avancée sans action sur le terrain estime Fabius
Alain Marsaud, député UMP, interroge le gouvernement sur la situation en Syrie et sur la possibilité de livrer des armes aux opposans au régime. Citant l'exemple de Libye pour mettre en garde le gouvernement sur le fait de fournir des armes qui pourraient se retourner ensuite contre un régime plus démocratique.
Remarque qui agace particulièrement le député socialiste Nicolas Bays :
Laurent Fabius fait d'abord état d'une "situation absolument dramatique, une centaine de morts tous les jours, et l'embrasement qui gagne la région."
Pour le ministre des Affaires étrangères, la diplomatie reste la meilleure des voix. Mais se montre sceptique sur le fait d'avancer sur cette possibilité sans "action sur le terrain" :
Il n'y a pas d'opposition entre l'action diplomatique et l'action sur le terrain.
La bonne solution, c'est la solution diplomatique, mais il n'y aura pas d'avancée diplomatique si les choses sur le terrain ne bouge pas.
> Pendant ce temps ...
Alors que défilent les questions au gouvernement, certains s'occupent par des coups de téléphone ou en faisant des petits dessins.
> La réponse de Vincent Peillon indigne l'UMP
Interrogé par Daniel Fasquelle, Vincent Peillon répond au sujet du projet de loi de "refondation de l'école", voté la veille par l'Assemblée nationale. L'élu UMP vise particulièrement la scolarisation des enfants handicapés et un amendement qui donne "le droit aux écoles de demander le retrait de l'école les enfants handicapés".
Une intention que le ministre de l'Education recuse, indignant l'opposition qui réclame, via Arnaud Robinet, des excuses de la part du gouvernement. Lançant : "retournez à l'école !", à l'encontre de Vincent Peillon.