Le Front national disposera d’au moins six députés à l’Assemblée nationale pour la prochaine législature. Mais ce sera sans Florian Philippot, battu dans la sixième circonscription de Moselle avec 42,84% face au candidat LREM Christophe Arend (57,16%), lors du second tour des législatives ce dimanche 18 juin.
Réagissant dans la foulée à sa défaite, sur France 2, le numéro deux du Front national a refusé d’expliquer son échec par son positionnement minoritaire au sein du parti frontiste. L’eurodéputé a déclaré :
"Les gens, quand ils votent, quand on fait campagne, ils vous parlent pas de ligne, je pense que ça leur passe à 3.000 kms au-dessus de la tête. Ils vous parlent de leurs problèmes concrets, ils ont bien raison, et vous essayez d’y apporter vos solutions, et elles sont à peu près les mêmes partout, en ce qui nous concerne en tout cas, au Front national. Moi, je connais pas de ligne, hein, je suis derrière le programme du Front national dicté, impulsé par Marine Le Pen. Ça dépend aussi des territoires. Il y a certains territoires qui sont à 60% à la présidentielle, il y en a ici qui sont à 48%.
"
Florian Philippot se protège donc à l’aube de remises en question au Front national, alors qu’il est sur un siège éjectable depuis le score décevant (34%) de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle.