A Lyon, division autour des soutiens socialistes dans la première circonscription du Rhône.
D'un côté le maire PS de la ville, Gérard Collomb, soutient Thierry Braillard, candidat du Parti radical de Gauche. De l'autre Philippe Meirieu, investi, lui, par le PS et issu de l'accord avec EELV.
Dans une tribune publié sur lemonde.fr, le 30 mai 2012, le candidat EELV-PS critique le soutien du maire de Lyon.
Meirieu : "A Lyon, aujourd'hui, on fomente la désunion"
Sur lemonde.fr
A Lyon, le maire socialiste Gérard Collomb soutient Thierry Braillard, du Parti radical de gauche, dans la 1re circonscription du Rhône. Il est notamment sur l'affiche du candidat, qui utilise également le logo du Parti socialiste.
Problème : le candidat investi officiellement par le PS, dans le cadre de l'accord PS / EELV sur cette circonscription est Philippe Meirieu, explique LibéLyon, dans un article du 30 mai.
Philippe Meirieu est, par ailleurs, président du conseil fédéral EELV.
Dans une tribune parue sur lemonde.fr, mercredi 30 mai, Philippe Meirieu dénonce une campagne de "dénigrement", qui peut conduire à une victoire de la droite. Et égratigne le maire de Lyon, sans le nommer.
A Lyon, aujourd'hui, on veut se faire élire député en reniant la parole donnée par les formations politiques dans leurs instances légitimes.
A Lyon, aujourd'hui, on fomente la désunion en se revendiquant d'un président de la République qui veut le rassemblement.
Dans sa tribune, le candidat socialiste critique l'accompagnement opéré par Gerard Collomb, pendant la campagne de Thierry Braillard :
Il affirme :
L'un [Gerard Collomb, ndlr] et l'autre [Thierry Braillard, ndlr] arpentent quotidiennement la circonscription avec la voiture de la mairie et font les marchés avec les drapeaux du Parti socialiste ; les sections socialistes locales sont sommées de suivre [...]
Il dénonce des "menaces" dont seraient victimes des membres de son comité de soutien. Et l'absence de soutien des élus socialistes locaux :
Les élus socialistes se rangent les uns après les autres derrière le maire de Lyon pour dénoncer le "khmer vert" que je serais, et qui tournerait même, au dire de l'un d'entre eux, au "vert-de-gris".