#SOUTINE - C'est la une de journal la plus remarquée du jour. En grosses lettres noires, les salariés de Libération tiennent à répondre à leurs actionnaires, qui souhaitent faire de "Libé" un "réseau social". Voilà ce qu'écrivent les journalistes du quotidien, en première page :
Nous sommes un journal.
Pas un restaurant, pas un réseau social, pas un espace culturel, pas un plateau télé, pas un bar, pas un incubateur de start-up...
Cette une frappante a trouvé un certain écho dans la classe politique. A gauche, évidemment. La sénatrice Laurence Rossignol soutient et assure qu'elle achètera "un bouquet de Libé" :
Les député socialistes Olivier Veran et Sébastien Denaja, eux, expriment leur incompréhension quant au projet présenté par les actionnaires :
Le 6 février déjà, la patronne des Verts Emmanuelle Cosse avait adressé ses "pensées" au journal, en apprenant le projet d'avancer l'heure du bouclage du journal :