Les politiques réagissent à la mort du sénateur PS Jean Germain

Publié à 11h57, le 07 avril 2015 , Modifié à 13h35, le 07 avril 2015

Les politiques réagissent à la mort du sénateur PS Jean Germain
© Images iTélé et AFP

"Grand choc", "immense tristesse", "mort tragique" : de nombreux responsables politiques font part de leurs réactions après l'annonce du décès de Jean Germain, mardi 7 avril. Le sénateur socialiste d'Indre-et-Loire, ancien maire de Tours, a été retrouvé mort ce mardi au matin. L'AFP indique que l'élu a été retrouvé sans vie près de son domicile.

Selon les informations du Lab, Bernard Rullier, conseiller parlementaire de François Hollande, a évoqué en réunion du groupe PS à l'Assemblée ce mardi matin un "suicide par arme à feu". Jean Germain était attendu ce 7 avril au matin pour l'ouverture du procès des "mariages chinois" dans lequel il était mis en examen. Il avait laissé une lettre d'adieu, lue par son avocat à la barre.

Sur iTélé, François Hollande a évoqué un "drame terrible" et un "moment de tristesse". Le chef de l'Etat a dit qu'il "partageait l'émotion qui est celle de beaucoup de ses proches" et adressé à la famille du sénateur toutes ses condoléances. "Un grand élu vient de disparaître dans des conditions qui sont particulièrement cruelles", a ajouté François Hollande rendant hommage au maire de Tours et au "parlementaire apprécié pour la qualité de ses interventions".

Sur BFMTV et iTélé, Manuel Valls a dit "perdre un ami" et appelé à "respecter ce choix et la douleur de tous ses proches", parlant d"un "jour bien triste". "Je suis bouleversé, quand j'ai appris cette nouvelle ce matin, j'ai eu du mal à trouver les mots que j'ai la force de vous communiquer", a ajouté le Premier ministre, qui a précisé avoir été "très lié" avec Jean Germain. Manuel Valls a encore déclaré :

Je savais qu'il avait à affronter un moment difficile, ce procès, mais je pensais qu'il avait la force et la détermination pour se confronter à la justice.

Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll :

Le ministre du Travail François Rebsamen :

Réagissant sur Europe 1 quelques minutes plus tard, l'ancien sénateur-maire de Dijon a également estimé que Jean Germain avait été " victime de manipulation" :

>> Pour François Rebsamen, Jean Germain a été victime d'un "règlement de compte"

Le secrétaire d'État chargé de la Réforme territoriale, André Vallini :

L'ensemble des sénateurs socialistes :

Le président des députés socialistes Bruno Le Roux :

Le député socialiste Guy Delcourt, qui évoque "le drame d'un homme d'honneur", Jean Germain s'étant toujours dit innocent :

Le député PS Benoît Hamon :

Le président des sénateurs UMP Bruno Retailleau :

La co-présidente du groupe EELV à l'Assemblée nationale Barbara Pompili :

L'ancien ministre UMP Dominique Bussereau :

La députée EELV Cécile Duflot :

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