Les politiques réagissent après les assauts à Dammartin-en-Goële et porte de Vincennes

Publié à 18h02, le 09 janvier 2015 , Modifié à 21h52, le 09 janvier 2015

Les politiques réagissent après les assauts à Dammartin-en-Goële et porte de Vincennes
Des otages du supermarché casher porte de Vincennnes libérés par les forces de l'ordre, vendredi 9 janvier © THOMAS SAMSON / AFP

DÉNOUEMENT - La double prise d'otage qu'a connue la France, vendredi 9 janvier à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne) et porte de Vincennes (Paris), s'est soldée dans l'après-midi par la mort des auteurs de l'attentat contre Charlie Hebdo et de l'auteur présumé de la tuerie de Montrouge. Outre le preneur d'otages Amédy Coulibaly, quatre personnes sont mortes porte de Vincennes.

Ce live est maintenant terminé. L'article retrace désormais les principales réactions politiques exprimées après le dénouement de cette journée

>> Lellouche : "Hollande n'a décidément pas la classe d'un Churchill ou d'un de Gaulle"

Le député UMP Pierre Lellouche réagit en critiquant la "prestation" de François Hollande lors de son allocution télévisée, estimant qu'il "n'a décidément pas la classe" de grands personnages historiques comme Winston Chruchill ou le Général de Gaulle. Selon lui, "ce soir, nous n'avons eu droit qu'à de l'eau tiède" de la part du chef de l'État :

C'est sa première réaction au dénouement de ce qu'il désigne comme "une semaine tragique" et à cette journée de vendredi marquée par une double prise d'otages. Son dernier message sur Twitter datait de mercredi 7 janvier en milieu de journée :

>> Sarkozy : "La guerre a été déclarée à la France par des barbares"

Nicolas Sarkozy, par communiqué, a apporté son soutien aux familles des victimes et à la "communauté juive de France une nouvelle fois durement éprouvée." Après avoir rendu hommage aux policiers et aux gendarmes, il ajoute :

La guerre a été déclarée à la France, à ses institutions, à la République par des barbares qui nient l’idée même de civilisation et les valeurs universelles de l’humanisme.

La situation actuelle "appelle chacun de nous au respect de l’unité nationale que nous devons aux victimes."

>> Valls : "Nous ne nous laissons pas abattre"



Le Premier ministre s'est également exprimé, au cours du JT de TF1. "Nous avons engagé une guerre contre le terrorisme, pas une guerre contre une religion, pas une guerre contre l'islam", a-t-il répété. "Nous savons que nous faisons face à défi terroriste majeur [...]. Nous ne devons pas baisser la garde". Il a également appelé de ses vœux une réponse ferme contre les terroristes, tout en le faisant "avec nos valeurs" et "avec l'État de droit" :

Face à un terrorisme qui veut nous diviser, nous fracturer, la force d'un État de droit, d'une démocratie, [...] c'est de répondre par l'élan, l'élan populaire, citoyen, ce sera le cas samedi et dimanche à Paris et dans de nombreuses villes.



[...] Parce que nous chérissons cette liberté, nous devons agir pleinement avec le droit, de manière impitoyable à l'égard de ceux qui s'en prennent [à la France], mais le faire avec l'État de droit.

>> Hollande : "Nous sommes un peuple libre qui n'a pas peur"

Le chef de l'État s'est expriméau cours d'une allocution télévisée de quelques minutes :

Nous sommes un peuple libre qui ne cède à aucune pression, qui n'a pas peur, parce que nous portons un idéal plus grand que nous et que nous sommes capables de le porter partout où la paix est menacée.

>> Fillon : "Les terroristes sont neutralisés mais des innocents sont tombés"

L'ancien Premier ministre réagit sur son blog :

Les terroristes sont neutralisés mais des innocents sont tombés. La France défend sa liberté. Merci à nos forces de sécurité, à leur courage. Entourons les victimes et leurs familles; soyons unis et restons très vigilants car la guerre contre le fanatisme est de long terme.

>> Philippot fustige la présence de dirigeants internationaux dimanche, "marche du système"

De nombreux responsables politiques internationaux sont annoncés à la marche républicaine à Paris dimanche (Angela Merkel, David Cameron, Mariano Rajoy, Matteo Renzi...). La présence du FN à ce rassemblement créé la polémique depuis jeudi et François Hollande a indiqué dans la matinée que "tous les citoyens peuvent venir". Mais les cadres du parti frontiste ne désarment pas. Sur RTL ce vendredi soir, le numéro 2 du FN Florian Philippot a ainsi dénoncé "une manifestation du système" qui "aura un goût de récupération politicienne" :

Nous trouverons d'autres moyens que cette manifestation parisienne pour être en communion avec les Français et nous le diront très prochainement. Cette manifestation parisienne aura bien un goût de récupération politicienne et un goût de manifestation du système dès lors, je me dis que l'exclusion du FN de cette manifestation est un signe très profond de la séparation entre le peuple et la caste Française et européiste qui dirige et enferme la France dans l’inaction depuis des années.

>> Dallier : "Qu'ils aillent en enfer... ils y sont sûrement déjà"

Le sénateur UMP de Seine-Saint-Denis réagit fortement, qualifiant les terroristes de "lâches qui assassinent des hommes et des femmes sans défense". "Qu'ils aillent en enfer... ils y sont sûrement déjà", ajoute-t-il :

Auparavant, il avait appelé à se rassembler dimanche à Paris pour démontrer que "nous ne céderons jamais", et tiré "un grand coup de chapeau à tous ceux qui risquent leur vie pour protéger les nôtres" :

>> De nombreux responsables internationaux annoncés à la marche républicaine dimanche

De nombreux responsables politiques internationaux ont été invités à participer à la marche républicaine prévue à Paris dimanche à 15 heures et ont annoncé qu'ils seraient présents: le Premier ministre britannique David Cameron, la chancelière allemande Angela Merkel, le président du Conseil italien Matteo Renzi (qui annonce au passage la présence de François Hollande, qui n'était jusqu'ici officiellement "pas décidé"), le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, le Premier ministre belge Charles Michel et le président du Conseil européen Donald Tusk

>> Manuel Valls annoncé au 20H de TF1

Le Premier ministre est l'invité du 20H de TF1 ce soir. Il s'exprimera également sur BFMTV à partir de 21 heures.

>> Darmanin : "Force est restée à la loi et à la République"

Le député-maire UMP de Tourcoing Gérald Darmanin :

>> Cazeneuve : "Rester extrêmement vigilants, rassemblés, attentifs"

Sur iTélé, le ministre de l'Intérieur rend hommage à la "compétence" et au "sang-froid" des forces de l'ordre, "qui fait leur honneur et qui fait leur grandeur". Il appelle en outre à "rester extrêmement vigilants, rassemblés, attentifs". "Je reste concentré sur ma tâche qui est la sécurité des Français et la protection de tous les territoires en France", ajoute-t-il. 

>> Emmanuelle Cosse : "La tristesse et le deuil continuent"

La secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts Emmanuelle Cosse rappelle que "la tristesse et le deuil continuent" :

>> Ayrault "de tout cœur avec les blessés et les familles des victimes"

L'ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault se dit solidaire des personnes blessées et des familles de celles tuées dans la prise d'otage à Paris :

>> Les premières réactions

L'ancien ministre délégué chargé de l'Agroalimentaire Guillaume Garot :

Le député UMP Bruno Le Maire :

L'ancienne ministre UMP Valérie Pécresse :

Le député-maire (UMP) de Nice Christian Estrosi :

Le député PS Jean-Jacques Urvoas :

Le député UMP Franck Riester :

La présidente du FN Marine Le Pen :

Le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde :

La vice-présidente (PS) de la région Ile-de-France Marie-Pierre de La Gontrie :

Aurore Bergé (UMP) :

Du rab sur le Lab

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