Le patron de la DCRI n'est pas du genre à s'épancher dans les médias. Dans L'Express cette semaine, Bernard Squarcini revient longuement sur l'affaire des fadettes du Monde et sur sa relation avec Jean-Noël Guérini.
"Guérini et moi, on a un handicap, porter un nom en i"
Sur marsactu.fr
Bernard Squarcini "n'aime pas qu'on s'attaque à [s]a famille", rapporte Marsactu. Dans l'interview qu'il donne dans L'Express cette semaine, le préfet en dit beaucoup sur ses relations avec les journalistes, avec Jean-Noël Guérini et avec l'UMP.
Le patron de la DCRI l'assure, il n'a espionné "personne". Et a lui même été victime des "taupes" qui voulaient déstabiliser Eric Woerth" :
A la fin de l'audition, j'ai demandé copie du PV [à la juge d'instruction]. Elle a imposé un embargo de quarante-huit heures, y compris pour la partie civile. Le lendemain, tout était dans Le Monde !
Bernard Squarcini tape aussi sur Muselier, adjoint UMP du maire de Marseille :
Il prétend que la plainte contre Guérini n'aboutira pas parce que [m]es enfants sont travaillent au conseil général [...] J'aimerais bien qu'on se penche avec autant d'attention sur l'ensemble des stages ou emplois obtenus par les enfants des élus régionaux, ministres ou magistrats.
Sur l'éventualité d'une défaite de Nicolas Sarkozy, l'hebdomadaire rapporte :
Je n'ai pas ma carte de l'UMP. Je n'ai que ma carte de police. Je n'ai aucun souci pour la suite.