Publié à 10h27, le 22 avril 2013 , Modifié à 10h36, le 22 avril 2013

Libération d'otages : les souvenirs de ministre de la Défense d'Hervé Morin

Hervé Morin était ministre de la Défense il y a déjà plusieurs années, mais il se souvient de tout. Notamment des séances de négociation avec les preneurs d'otage. Ce lundi 22 avril sur RFI, le président du Nouveau Centre a levé (un peu) le voile sur les méthodes de la diplomatie française.

Il raconte :

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Pour les libérations où il y avait des enfants, on a appâté les preneurs d'otage pour faire en sorte qu'on puisse obtenir la libérationplus facilement des otages, et on a récupéré l'argent immédiatement.

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Une façon de plaider pour le maintien de la doctrine française en la matière: officiellement, pas de rançon pour les preneurs d'otage. Mais il y a tout de même, comme le reconnaît Hervé Morin, "des cas particuliers".

François Hollande affirmait samedi dernier qu'il n'y avait pas eu de rançon payée aux ravisseurs de la famille Moulin-Fournier. Mais pour Hervé Morin, peu importe :

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Il est surtout important de ne pas savoir.

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La transparence, d'accord. Mais pas pour les libérations d'otages.

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