Marine Le Pen à DPDA : David Pujadas règle ses comptes avec un journaliste de Libération en ouverture d'émission

Publié à 21h17, le 10 avril 2014 , Modifié à 08h44, le 11 avril 2014

Marine Le Pen à DPDA : David Pujadas règle ses comptes avec un journaliste de Libération en ouverture d'émission

SOUS-ENTENDUS - Jeudi 10 avril, sur le plateau de Des Paroles et des Actes, David Pujadas remet les pendules à l’heure. Face à son invitée du soir, Marine Le Pen, le journaliste de France 2 apporte une précision sur le déroulement de l’émission : 



Ça fait partie du rapport de confiance. Personne ne dicte sa loi à quiconque ici et comme partout ailleurs, quand on organise un débat politique, un face-à-face, eh bien c’est entre deux personnes consentantes. On ne peut pas forcer quelqu’un à dialoguer et cela quel que soit l’invité. C’est dit.

Une manière pour David Pujadas de régler ses comptes avec le journaliste Jean Quatremer. Mercredi 9 avril, sur son blog, le correspondant à Bruxelles de Libération avait jugé que "le service public n’a manifestement rien à refuser à la présidente du FN".

Marine Le Pen n’avait en effet pas souhaité débattre sur France 2 avec Martin Schulz, président du Parlement européen et candidat des socialistes à la tête de la Commission européenne. "C'est vrai, elle n'a pas souhaité débattre avec Martin Schulz". Contacté par le Lab mercredi 9 avril, Gilles Bornstein, rédacteur en chef de l'émission Des Paroles et des Actes, avait confirmé l'information de Jean Quatremer.

Pendant que David Pujadas s'explique, Marine Le Pen secoue la tête et sourit, semblant signifier que la position du journaliste concernant les débats politiques n'a pas toujours été celle qu'il présente jeudi 10 avril. En février 2012, en pleine campagne présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche, avait été invité à débattre avec Marine Le Pen, débat que cette dernière avait refusé. La candidate du Front national avait dénoncé  cette invitation "surprise" :

Monsieur Pujadas, j’aimerai vous dire quelque chose parce que c’est un peu facile. […] Imposer un adversaire à quelqu’un qu’on invite dans une émission, ça ne s’est jamais vu, ça ne s’est jamais fait.

Du rab sur le Lab

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