Peine de mort : quand Marine Le Pen se compare à Obama

Publié à 09h25, le 10 octobre 2012 , Modifié à 10h23, le 10 octobre 2012

Peine de mort : quand Marine Le Pen se compare à Obama
Marine Le Pen, sur BFMTV, le 10 octobre 2012. (Maxppp)

PEINE DE MORT - Marine Le Pen, invitée sur le plateau de BFM TV a répété sa position sur la peine de mort, ce mercredi 10 octobre 2012 - journée internationale contre la peine de mort : 

Moi, à titre personnel , je suis pour la peine de mort. 

Et de prendre comme exemple... Barack Obama, le président des États-Unis, affirmant qu'il était pour la peine de mort.

Alors que Jean-Jacques Bourdin énumère plusieurs pays qui la pratique - l'Arabie saoudite, l'Iran ou l'Irak - la présidente du Front national ajoute : 

Et les Etats-Unis.

Obama, [...] lui, il est pour. Il est pour, non ? Bon voilà. 

[...]

La gauche en fait une icône, il n'en demeure pas moins que sur certains sujets il est beaucoup plus raide que la droite française.

Pour justifier sa position, elle a ensuite dégainé l'arument d'autorité, usant de sa profession : 

Je suis pour la peine de mort parce que je suis avocate.

Je sais que dans la construction d'une peine, il faut qu'il y ait un sommet et une base.

Je m'aperçois, du jour où on a supprimé la peine de mort on a aussi, de fait, supprimé l'enfermement à vie, qui n'existe pas en France.

Ce qui veut dire que certains parents dont les enfants ont été massacrés peuvent un jour retrouver l'assassin de leur enfant et le croiser dans la rue. 

Qu'en est-il de la position de Barack Obama ?

S'il fut partisan de l'abolition de la peine de mort, comme le rapelle Libérationdans un article du 8 octobre 2012  il a depuis évolué sur la question et s'est dit pour son application dans des circonstances "très limitées". 

En 2008, Barack Obama, alors candidat démocrate à la présidence expliquait :

J'ai dit à plusieurs reprises que je pense que la peine de mort devrait être autorisée dans un nombre très limité de circonstances, pour les crimes les plus extrêmes. (...) Je pense que le viol d'un petit enfant, de 6 ou 8 ans, est un crime hideux

L'extrait de l'interview, isolé par BFM TV

[Edit du 10 octobre 2012, 10h20] Ajout de la position de Barack Obama.

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