Marion Maréchal - Le Pen trouve sa réaction vis-à-vis de Gilles Leclerc "plutôt mesurée"

Publié à 13h28, le 29 janvier 2015 , Modifié à 15h26, le 29 janvier 2015

Marion Maréchal - Le Pen trouve sa réaction vis-à-vis de Gilles Leclerc "plutôt mesurée"
Marion Maréchal - Le Pen © JACQUES DEMARTHON AFP

SAY QUOI LE PROBLÈME ? – Il y avait une bien belle ambiance, mardi 27 janvier, lors de la cérémonie des Prix du Trombinoscope. Il y avait déjà le boycott de plusieurs socialistes – dont Claude Bartolone. Il y a surtout eu, en sus des blagounettes de Gilbert Collard, les menaces de Marion Maréchal – Le Pen à l'adresse du journaliste Gilles Leclerc : "On va vous avoir. Mais quand ça va arriver, ça va vraiment vous faire mal !"

Des mots qui, relayés par le Petit Journal de Canal +, n'ont pas manqué de faire réagir. Invitée de France Culture ce jeudi 29 janvier, la députée du Vaucluse revient sur ses mots. Et non, elle n'est pas allée trop loin. Elle dit :

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J'ai trouvé ma réaction plutôt mesurée eu égard à ce qu'aurait pu susciter ce type de comportement. Non mais rassurez-vous, je suis allée voir Gilles Leclerc en rigolant et en souriant, parce qu'en fait on a rigolé pendant l'ensemble du discours, en lui disant : 'voilà merci beaucoup parce que des discours aussi minables que le vôtre – j'ai parlé du discours et pas de la personne – je suis regonflée à bloc'.

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Elle explique que le "ça va vous faire mal" n'était "pas une menace physique". "Le 'ca va vous faire mal' c'était 'ça va vous ennuyer'" que le FN arrive au pouvoir, précise Marion Maréchal-Le Pen

Et la députée du Vaucluse de regretter que "le Trombinoscope n'ait pas mis sur son site le discours de Gilles Leclerc. Elle dénonce "le mépris" avec lequel le journaliste s'est adressé à Steeve Briois, "l'humiliation" qu'il a fait subir au maire FN d'Hénin-Beaumont en refusant de lui remettre le Prix en mains propres…

Elle note également que Public Sénat, où travaille Gilles Leclerc, "est une chaîne publique et donc payée par les impôts des Français". 

[Bonus Track] Allez voir la vidéo d'Aymeric Chauprade

La députée du Vaucluse est également revenue sur la polémique autour d'une vidéo de l'eurodéputé FN Aymeric Chauprade, dans laquelle ce dernier estime que "la France est en guerre contre les musulmans", ces derniers constituant par ailleurs une "cinquième colonne" en France. Une vidéo qu'elle avait déjà diffusée sur Twitter, en contradiction avec les consignes de Marine Le Pen.

Sur France Culture ce jeudi, Marion Maréchal - Le Pen "invite les auditeurs" à regarder cette vidéo afin d'éviter les "raccourcis". Elle dit :

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J'invite les auditeurs à aller voir cette vidéo, parce que j'ai vu beaucoup de raccourcis, j'ai vu beaucoup de termes qui n'étaient pas les bons. Il y a une vraie distinction faite de la part d'Aymeric Chauprade entre cet islam acclimaté des nations, qu'il sait porteur par la majorité des Français de confession musulmane, et un islam en effet qui prône la charia, qui défend l'Oumma c'est-à-dire un islam transnational qui est celui justement de ces terroristes, de ces djihadistes.



Lorsqu'il a mis en place cette vidéo, une note est arrivée aux responsables départementaux en disant : 'Ne publiez pas cette vidéo sur les sites de fédérations du Front national, parce qu'il n'y a pas de chef de publication et donc Marine Le Pen est en première ligne pour être responsable en cas de potentielles poursuites et de condamnations.' J'ai bien sûr respecté cette règle, je n'ai pas mis cette vidéo sur le site de la fédération mais sur mes outils propres, assumant la responsabilité d'un risque de condamnation que je crois minime, parce que je ne crois pas qu'il y ait quelque chose de condamnable dans cette vidéo. 

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