La composition du gouvernement va faire des déçus, à gauche. Il y a beaucoup de monde à caser. Et le choix du Premier ministre créé déjà des remous. Martine Aubry, malgré ses félicitations adressés à Jean-Marc Ayrault, se serait "roulée par terre pour avoir Matignon", confesse un sénateur proche du chef de l'Etat. Une manière pour le camp Hollande de continuer à tirer sur la première secrétaire du Parti socialiste.
Fair-play ?
Sur leparisien.fr
Le Premier ministre est choisi. Ce sera Jean-Marc Ayrault. Officiellement, c'est une bonne nouvelle pour tout le monde au Parti socialiste. Même pour Martine Aubry, qui était pressentie pour ce poste. La première secrétaire du PS a adressé à l'heureux élu ses "félicitations chaleureuses en lui souhaitant plein de succès", peut-on lire dans Le Parisien.
Mais en coulisses, les choses sont un peu différentes. Dans les colonnes du quotidien un sénateur proche de François Hollande glisse que la maire de Lille "s'est roulée par terre pour avoir Matignon".
Une fuite qui en dit long sur l'ambiance au sein des ténors de Solférino à l'heure de se répartir les postes.
Mais l'information signifie aussi que l'entourage de François Hollande continue de tirer sur "la dame des 35 heures". Le "cas de Martine Aubry" pose problème. Privée de Matignon, la maire de Lille ne devrait pas se voir confier l'Economie. "Pas très rassurant pour les marchés", déclare un député PS, toujours dans le Parisien. Un superministère de la Culture ? La rumeur court toujours, mais pourrait ne pas séduire l'intéressée.