Mélenchon accuse Aubry de jouer contre son camp

Publié à 08h45, le 21 mai 2012 , Modifié à 09h09, le 21 mai 2012

Mélenchon accuse Aubry de jouer contre son camp
Capture d'écran.

"Je pense qu'Aubry ne veut pas [d’un accord], peut-être parce qu'elle est en compétition avec Jean-Marc Ayrault et qu'elle aimerait bien que les choses dégénèrent entre le Front de Gauche et le gouvernement" : invité de France 2 ce lundi 21 mai, Jean-Luc Mélenchon a accusé Martine Aubry, isolée au sein du PS, de tout faire pour faire perdre le PS.

  1. Mélenchon "est-ce que tous les pouvoirs vont être données au PS tout seul, ou..."

    Sur info.francetelevisions.fr

    Nous nous avions proposé cette discussion à Martine Aubry dès l'année dernière, elle n'en a jamais voulu elle n'en veut pas alors elle a multiplié les prétextes [...]

    Puis quand même François Hollande est intervenu à la télévision en disant "il faut discuter" alors elle est venue en trainant des pieds [...]

    elle a tout fait pour que cela ne marche pas [...]

    à la sortie en plus elle essaye d'opposer le Parti de gauche et le Parti communiste.

    Invité dans la matinale de France 2 lundi 21 mai, Jean-Luc Mélenchon a accusé Martine Aubry d'avoir refusé toute discussion pour un éventuel accord avec le Front de Gauche.

    Affirmant vouloir faire barrage au Front national pour les législatives, le candidat du Front de Gauche à Hénin-Beaumont contre Marine Le Pen tape sur la première secrétaire du PS, qui, selon lui, se préoccupe davantage de diviser à gauche.

    Elle ne comprend pas le danger.

    Elle a fait une déclaration qui montre qu'elle n'a pas compris de quoi il s'agit puisqu'elle a dit :

    "c'est pas grave, ça va pas nous faire perdre des sièges"

    mais ce n'était pas le sujet.

    Je pense qu'elle n'e veut pas

    peut-être parce qu'elle est en compétition avec Jean-Marc Ayrault et qu'elle aimerait bien que les choses dégénèrent entre le Front de Gauche et le gouvernement.

    Jean-Luc Mélenchon a également exprimé son souhait de voir un groupe parlementaire suffisant pour "que la ligne du gouvernement se déplace du centre gauche vers la gauche" :

    [Ce ne serait plus] tout à fait la même gauche qui dirigerait le pays, ce serait formidable.

Du rab sur le Lab

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