Dans Libération ce 24 octobre, Jean-Luc Mélenchon confie que rejouer le match contre Marine Le Pen à Henin-Beaumont est "un cauchemar" qui lui "fout les miquettes".
Sur BFMTV le même jour, le leader du Front de gauche se montre plus combatif :
Moi je suis toujours prêt à servir, je ne suis pas allé là-bas pour ma gloire, elle est suffisante comme ça.
Si les camarades pensent que c’est utile que j’y sois, j’irai. Je ne me défilerai jamais.
Une décision relayée de façon encore plus affirmative sur le compte twitter de Jean-Luc Mélenchon, qui "live-tweetait" l'émission ... :
... mais corrigée dans la foulée par l'équipe web de l'ancien candidat - qui reconnaît "un mauvais raccourci", et ajoute la notion importante du choix des "camarades" :
Le Conseil constitutionnel doit en effet dire d'ici fin novembre si la victoire du socialiste Philippe Kemel est annulée. Un recours a été déposé par le Front national pour "distorsions importantes" de signatures entre le premier et le second tour, un certain nombre d'électeurs ayant signé d'une simple croix.
En cas d'annulation de l'élection, une nouvelle sera organisée début 2013. Chacun peut décider de se représenter ou non. Jean-Luc Mélenchon n'avait pas franchi la barre du second tour et Marine Le Pen avait été battue à 118 voix près.