Michèle Alliot-Marie envisage d’être candidate à la présidentielle de 2017 sans passer par la case primaire

Publié à 07h49, le 20 juin 2016 , Modifié à 10h47, le 20 juin 2016

Michèle Alliot-Marie envisage d’être candidate à la présidentielle de 2017 sans passer par la case primaire
Michèle Alliot-Marie prête à court-circuiter la primaire pour se présenter à la présidentielle. © BERTRAND GUAY/AFP

Cela fait de longues semaines que Michèle Alliot-Marie, même si elle reste relativement muette, fait le teasing de sa candidature à la primaire de la droite pour 2017. Mais pour l’instant, on n’a rien vu venir.

Coup de théâtre ce lundi 20 juin, Le Monde révèle qu'en fait, l’ancienne multi-ministre pense bel et bien à la présidentielle, mais envisage d’y aller sans passer par la case primaire. "Ma décision est prise", confie-t-elle au quotidien du soir tout en excluant pas encore totalement d’enjamber la primaire à l’instar de Jean Lassalle ou de Rama Yade. Sa déclaration officielle devrait avoir lieu le 4 juillet lors d’un meeting à Schiltigheim, dans le Bas-Rhin.

Elle explique en creux sa démarche et ce qui la gêne dans la primaire de la droite :

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Quand on est candidat à l’élection présidentielle, la primaire n’est qu’une modalité. Ceux qui se présentent à la présidentielle doivent être des gens sérieux, prêts à s’investir totalement et convaincus de porter un projet qui est bon pour l’avenir de la France et des Français.

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Ce qui, dans sa tête, est bien évidemment le cas de celle qui a lancé Nouvelle France, un nouveau parti gaulliste.

Pour MAM, la primaire ressemble avant tout un concours de beauté pour devenir ministre. Et elle qui a occupé tous les postes régaliens du gouvernement de se sentir au-dessus de cette mêlée-là des prétendants à la notoriété médiatique. Elle poursuit son raisonnement :

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Aujourd’hui, on me parle de primaire, de procédures… Cela ne m’intéresse pas car ce n’est pas au niveau des enjeux. Certains se présentent à la primaire pour se faire connaître ou pour négocier un poste de ministre. Cela n’a pas de sens.

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A 69 ans, Michèle Alliot-Marie ne veut pas devenir la 13e candidate déclarée à la primaire de la droite , coincée entre Jacques Myard et Jean-Frédéric Poisson, en attendant l’officialisation de la candidature de Nicolas Sarkozy.

Alors, si elle décide de court-circuiter la primaire pour se présenter en solo au premier tour en 2017, elle devrait non pas obtenir les parrainages nécessaires pour concourir au scrutin interne à la droite, mais trouver les 500 parrainages d’élus pour se présenter sur la ligne de départ de la grande course. Celle qui amène directement à l’Elysée.

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