Publié à 09h43, le 14 mai 2013 , Modifié à 10h19, le 14 mai 2013

Michèle Delaunay se saisit des violences au Trocadéro pour attaquer le futur grand stade de Bordeaux

La ministre déléguée aux personnes âgées entre dans la polémique des événements du Trocadéro à Paris. Ce mardi 14 mai, Michèle Delaunay voit dans les violences qui ont entouré la célébration du titre parisien un argument pour critiquer le "foot business" et le projet de grand stade à Bordeaux. 

Sur Twitter, elle estime qu'avec cette future infrastructure, la capitale girondine aura "aussi (ses) vrais bons hulligans" : 

Avec le #GrandStade de Bordeaux, ns aurons ns aussi nos vrais bons hulligans. Ce n'est qu'une des raisons de mon opposition au foot business

— Michèle Delaunay (@micheledelaunay) 14 mai 2013

Un tweet lâché trop vite ? Non, dans les minutes qui suivent, la ministre maintient et explicite sa pensée. Michèle Delaunay explique que c'est le "foot business" qu'elle attaque : 

@phfortin Favorable au foot business ? aux achats des clubs ? aux matchs truqués ? ..

— Michèle Delaunay (@micheledelaunay) 14 mai 2013

@annehonimus Le footbusiness est générateur de tous les débordements

— Michèle Delaunay (@micheledelaunay) 14 mai 2013

C'est aussi l'occasion d'attaquer un des projets de son adversaire au niveau local : Alain Juppé. Le maire de Bordeaux a relancé l'idée d'un nouveau stade à Bordeaux lors du conseil municipal du 27 avril 2009

Ceci m’amène à dire que le moment est sans doute venu aujourd’hui de reprendre l’initiative pour essayer de doter notre équipe d’un stade qui soit à la mesure de ces performances. 

Lors de la campagne de l'élection législative à Bordeaux, Michèle Delaunay a attaqué à plusieurs reprises ce projet. "Ce projet est inutile, irrespectueux des besoins des Bordelais et oublieux de la dette de la France", avait-elle déclaré

Sans parler de hooligans à l'époque, la ministre, qui était alors députée, s'en prenait déjà au "foot spectacle" : 

Après la construction d’un pont pharaonique au regard de la maigreur de ses dessertes, ce pari sur le « pain et les jeux » du foot-spectacle, a davantage chaque jour un douloureux parfum de décadence.